mercoledì 19 ottobre 2011

حصريا موقع هون - تحرير الاسرى الفلسطينين 18-10-2011



السلام عليكم و رحمة الله و بركاتهانتهى عصر العبوديه كل شعوب الأرض من حقها أن تنعم بالحريهامرنا الله بالعلم و التعلم و نشر العلم لذا انا أسعى للعلم و المعلومه حتى أضعها في خدمة الإنسان أينما كان المهم أن تكون ذات نفع و إيفادهSALVEIO SONO UN SEMPLICE CITTADINO CHE APPARTIENE A QUESTO MONDO AMO LA LIBERTA E LOTTO PER LA LIBERTA DEI POPOLIQUA POTETE TROVARE UN PONTE CULTURALE CHE UNISCE IL MONDO NON RAZIALE.

domenica 16 ottobre 2011

Etude de texte (Candide)


Etude de texte

Etude de texte (Candide)




Passage : « Apres le tremblement de terre……..Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable » Chapitre6, p.28, 29.



Questions :

1) Révélez l’art du conter chez Voltaire

2) Quel procédés utilise –il pour critiquer les maux de la société ?



Réponses :

Situation du passage par rapport à ce qui précède :

Apres le tremblement de terre de Lisbonne auquel Candide et Pangloss ont survécu, nos deux personnages ont été arrêtés par un familier de l’inquisition à cause d’un discours suspect de Pangloss.



A) Voltaire, dans ce passage révèle son art de conteur :

Le passage présente dés le début, au premier paragraphe, une situation initiale :

1) Où se passe la scène ? – A Lisbonne.

2) Quand ?- Apres le tremblement de terre.

3) Quel est l’événement ?- Un autodafé.

4) Qui en sont les instigateurs ?- Les « sages du pays », « l’université de coimbre ».

5) Pourquoi ?- Pour empêcher la terre de trembler de nouveau.



Le paragraphe suivant comporte :

- Les supposés crimes des différents condamnés : Le Biscayen pour avoir épousé sa commère, les deux portugais pour avoir enlevé le lard au poulet avant d’en manger, le philosophe Pangloss pour avoir tenu un discours et son disciple Candide pour l’avoir écouté.

- La cérémonie/spectacle.



- La chute en une seule phrase : « le même jour la terre trembla avec un fracas épouvantable ». Cette chute met en valeur l’inefficacité de la cérémonie (l’autodafé).

- Des pauses descriptives à l’imparfait:

Description des costumes : « le mitre et le san-benito de Candide étaient peints de flammes renversées et de diables qui n’avaient ni queues ni griffes…. »

Description de la prison «… on n’était jamais incommodé du soleil »

L’accélération du rythme par moments : « huit jours après », ellipse par rapport au procès. On passe sous silence huit jours la narration pour faire accélérer le récit.



Le narrateur met en œuvre tous les éléments de la narration pour raconter cet événement : une situation initiale où il évoque les personnages, le lieu et le temps, les temps par excellence du récit : le passé simple et l’imparfait, en plus d’une description sur un ton plaisant qui, malgré la tragédie de l’événement, va certainement amuser le lecteur de ce conte.



B) Un procédés omniprésent : l’ironie

1) Des le début du chapitre cette ironie apparaît clairement sous différentes figures de style :



L’insistance, une redondance des phrases qui veulent dire la même chose et qui avertit le lecteur sur le contenu du paragraphe.

La périphrase par rapport à l’autodafé « spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu ».

L’antithèse « spectacle » (amusement) et « brûlées à petit feu » (horreur)

L’oxymore « bel/ autodafé »

Toutes ces figures de style, avec la mise sur le même plan des mots « cérémonie »et « spectacle »mélangeant ainsi le coté solonnel et le divertissement pur révèlent le comble de l’action « donner au peuple un bel autodafé « dont le seul objectif est de satisfaire le peuple.



2) Le deuxième paragraphe n’échappe pas à l’ironie du narrateur :

« En conséquence » qui est un connecteur logique, analyse dans ce passage, un lien de cause à effet qui n’a aucune raison d’exister. Ce n’est pas parce qu’on a décidé de satisfaire le peuple en donnant un autodafé qu’on doit trouver des coupables ;

L’absurdité des condamnations qui reposent toutes sur des apparences (parfois même douteuses) ;

Alors que le lecteur s’attendait à des informations sur l’état d’âme des victimes, le narrateur s’attarde dans la description bien détaillée des costumes

Ne faisant aucune allusion quant à la psychologie des personnages ;

L’évocation de la prison à travers une périphrase élogieuse relève de l’ironie : « des appartements d’une fraîcheur extrême dans lesquels on n’était jamais incommodés du soleil » ;

La description qui se fait insistante sur le déroulement harmonieux de la cérémonie reléguant au second plan le châtiment ;

Le commentaire ironique du narrateur « quoique ce ne soit pas la coutume » montre le coté innovant de cette nouvelle torture.







Conclusion :

Dans ce texte, le narrateur ne se contente pas seulement d’utiliser son art de conter, mais en plus, il prend une distance ironique qui nous oblige à voir ce passage comme un texte de dénonciation : dénonciation du fanatisme et de l’intolérance et dénonciation de la superstition. C’est un texte qui s’inscrit dans le combat mené par Voltaire et les philosophes des lumières contre l’obscurantisme de l’époque





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Etude de texte (Candide )الجزء لأول premier partie




Etude de texte (Candide) الجزء الأول

QUESTION D'ENSEMBLE : LA TECHNIQUE ROMANESQUE DANS CANDIDE




INTRODUCTION :



Les contes de Voltaires sont des allégories, comme il le dit lui-même dans sa Correspondance. Les idées sont premières.



Cf titres : Candide ou l'optimisme, Zadig ou la destinée... Distance constamment maintenue l'égard de la fiction par l'ironie qui interdit une lecture naïve : il ne s'agit pas de créer l'illusion, mais d'éveiller la réflexion. Aussi, dès le ch. 1 de Candide, l'univers du conte se fissure.



D'où aussi la présence de nombreux débats, plus ou moins intgèrés à la trame narrative : discussion avec Martin sur le problème du mal pour se "désennuyer" durant la traverse ; débat avec le "bon vieillard" de l'Eldorado. Cf. dans l'Ingnu les débats avec Gordon enfermé à la Bastille. Le récit permet avant tout de mettre en scène le débat d'idées.



Les personnages n'ont pas d'épaisseur romanesque : ils sont soit des caricatures (Pangloss, Martin), soit de simples fonctions : Candide est victime et spectateur, Micromgas = le point de vue de Sirius, l'Ingénu représente le bon sens et l'absence de préjugés.



LE PERSONNAGE DE CANDIDE COMME ARTIFICE NARRATIF :



C'est un personnage fantoche, incroyablement bousculé par la vie. Il ne fait pas avancer le récit, il le subit.



C'est un héros qui souffre mais ne voit rien. La guerre, l'Autodafé sont vus par un narrateur ; mais nous ne saisissons guère le point de vue de Candide. C'est le narrateur et non Candide qui nous fait comprendre l'absurdité du monde : Candide n'est pas un regard qu'on promène sur le monde.



Pourtant il est présent dans les 30 chapitres, victime, spectateur ou auditeur de récits. Il assure la continuité, l'unité du conte : structure linéaire, sans simultanéité, propre au conte.



PROCEDE DE LA MISE EN ABYME : LE RECIT DE LA VIEILLE.



Aux chapitres 11 et 12 apparaît un procédé nouveau : la mise en abyme. Le récit de la vieille est enchâssé dans le conte, et en reproduit les principaux thèmes en les aggravant.



La Vieille (qui n'a même pas de nom), est l'image la fois idéalisée et aggravée de Cunégonde : celle-ci, fille de petite noblesse, était surtout fraîche et agréable, la vieille était fille de pape et d'une beauté exceptionnelle. Elle est la prémonition de ce que sera Cunégonde dans les derniers chapitres. Elle a connu l'amour absolu, mais une chute bien plus rude que celle de Cunégonde qui se réduisait des coups de pied aux fesses et aux soufflets de la baronne : la Vieille voit mourir son amant.

Puis c'est la série des malheurs, comparables à ceux de Cunégonde, et des autres personnages :

La capture, symétrique de la prise du château de Thunder-ten-Tronk, et le viol : la vieille sera "violée presque tous les jours"

La violence et la guerre sur les côtes du Maroc (symétriques la guerre vécue par Candide) : la violence est encore plus grande en Afrique qu'en Europe.

La maladie (vocation de la "grande peste de 1720-1721) ; en somme, elle condense à elle seule les malheurs répandus sur trois personnages : le viol (Cunégonde), la guerre (Candide), la maladie (Pangloss).

La vieille devient une marchandise, vendue et revendue. Là encore, on note l'aggravation par rapport au sort de Cunégonde, qui fut seulement servante et concubine. Elle deviendra même... une denrée comestible, et sera amputée d'une fesse en Russie : nouveau degré dans l'inhumain !

Enfin, elle est condamnée à l'errance.

Le récit n'est pourtant pas pathétique : bien que les formes du mal y soient traitées de manière hyperbolique et concentrée, on sourit de la vieille, comme elle en sourit elle-même !

L'IRONIE, PROCEDE MULTIPLE :



A) le Baron : voir ch. 1. Au premier degré, loge du Baron fond sur la puissance et la richesse. Or le sens réel est tout autre : dénonciation d'une classe ruinée et parasitaire. L'ironie vise ici la dévalorisation de sa cible.



B) Pangloss, le philosophe génial : même procédé dans le chapitre 1 : éloge apparent pour une réelle dévalorisation. La cible, ici, c'est la philosophie de Leibnitz. On reconnaît l'ironie l'exagération de l'éloge, l'amplification disproportionnée ("il prouvait admirablement...")



C) les armes merveilleuses : cf ch. 3 .



D) le spectacle de l'Autodafé : permet de se défendre de la censure en invoquant la lettre de son texte : de même qu'il admire l'arme, il aime les belles cérémonies.

E) Le généreux royaume des Jésuites : en apparence un royaume bien administré; à travers un lexique valorisant : "admirable"... "chef d'oeuvre"... mais dans la réalité, c'est le contraire : l'exploitation des indignes, qui éclate dans cette seule phrase, qui suffit à démolir l'éloge : "Los Padres y ont tout et les peuples rien."



UNE "HISTOIRE PHILOSOPHIQUE" ?



A) L'Ironie (cf plus haut) : il ridiculise la personne de son adversaire (Pangloss) et formule ses idées de manière caricaturale. Le langage de Pangloss est constamment discrédité par son inadéquation à la situation.



B) Le style direct : intègre les idées la narration. Permet d'exprimer de manière vivante les idées qui lui tiennent coeur. Donne la parole de sages vieillards : l'Eldorado pour la question religieuse : dans un cadre paisible, conversation entre les visiteurs et un sage vieillard ; ch. 30 : le sage vieillard qui prêche d'abord par l'exemple.

Enfin, c'est un bon véhicule de l'émotion : cf l'esclavage.



C) Images et descriptions : images données surtout propos de l'amour. Cf l'épisode des grands singes, qui vaut une longue diatribe lyrique contre les "bons sauvages" de Rousseau.



Sur la religion : l'autodafé traité en spectacle ;

pour l'inconduite des ordres religieux, description du révérend père commandant : "un très beau jeune homme, le visage plein, assez blanc, haut en couleur, le sourcil relevé, l'oeil vif, l'oreille rouge, les lèvres vermeilles" = quelqu'un qui vit un peu trop bien !



---> les thèses de Voltaires sont véhiculées par les procédés les plus typiques du récit : descriptions et portraits.



D) La démonstration par l'intrigue : le refus de l'optimisme s'exprime non par un discours, mais par les rebondissements d'une histoire. Du coup de pied initial à l'ennui existentiel du dernier chapitre, c'est tout le récit qui a valeur démonstrative.

La prcéipitation des événements qui bousculent Candide constitue un bon exemple de mise en scène d'une argumentation par des faits pris sur le terrain : la réalité vécue par le héros est en contradiction avec la vision optimiste du monde.



CONCLUSION :



Un récit fictif et non réaliste, mais en prise sur le réel : les contemporains ont lu Candide comme la gazette de leur temps. Il a en effet l'ambition de rendre compte du monde dans sa totalité, et d'en dégager la signification : il est irréductible une thèse, une idée : Pangloss, Martin et tous les idéologues sont renvoyés dos dos. Le mot "conclusion" qui ouvre le chapitre 30 est ironique : le "jardin" n'a pas une signification univoque. Ce ne sont donc pas des fictions destinées à illustrer des abstractions : on y trouve toutes les expériences, toutes les passions de leur auteur.





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Personnages et fonctions :



Un critique contemporain a déclaré que les personnages des contes de Voltaire étaient des fonctions plus que des êtres. Commentez et discutez ce jugement.





Introduction : On présentera le statut du conte en tant que genre littéraire, en insistant sur son irréalité par rapport au roman. Par ailleurs, on s'interrogera sur la notion de "personnage-fonction" : qu'est-ce que la fonction d'un personnage ? Tout personnage a forcément une fonction dans le récit, au sein d'un schéma actanciel ; que signifie, pour un personnage, n'être qu'une fonction ?



Une représentation physique sommaire : Les héros du conte, contrairement à ceux du roman, sont décrits très sommairement. C'est le cas de Candide ("Sa physionopie annonçait son âme"), de Zadig, paré de toutes les qualités physiques, mais dont on ne saurait tracer le portrait, de L'ingénu même dont on souligne seulement au passage quelques traits fondamentaux (la vigueur du Sauvage, l'lgance de l'Europen...) Une présence physique réduite à quelques traits : la douleur (Candide aprs les coups de fouet de l'Inquisition...), le désir (Candide, l'Ingnu...), la maladie (Pangloss)...Mme les héroïnes connaissent le même traitement. Elles appartiennent à des types : la belle jeune fille (Mlle de Saint-Yves, Formosante), fraîche et sensuelle (Cunégonde, la fille du Pape...) ; leur dégradation physique, dans Candide, répond un besoin de démonstration : ch. 11 pour la Vieille, ch. 29 pour Cungonde : c'est une des manières de mettre mal le "Tout est bien" de Pangloss.Il ne s'agit en aucun cas de produire un effet de réel qui permette au lecteur d'identifier le personnage comme une personne.

Des caractères à peine ébauchés.

Absence d'individualité morale. Cunégonde, p. ex, ne manifeste jamais un fond d'esprit ou de sentiment. Son physique, ses mains qui s'égarent annoncent une femme sensuelle, mais ses mésaventures, qu'elle raconte à Candide, ne lui arrachent ni une larme ni un regret. Exigeant à la fin que Candide l'épouse, elle ne dit pas son amour, mais fournit par ce mariage de dégoût une preuve de plus du malheur universel.

Des personnages-thèses. Pangloss se réduit une mécanique verbale, incapable même d'éprouver un sentiment : avec quelle allgresse raconte-t-il au pauvre Candide la ruine du château et le viol de Cungonde ! Il n'est qu'une caricature. A l'autre extrémité, Martin le Manichen - on ne dit pas encore le Pessimiste - n'est pas beaucoup mieux loti.On trouve d'autres personnages-thèses dans les contes : les six rois que rencontre Candide, les personnages du banquet, dans Zadig...

Des personnages-emplois. On trouve de tels personnages profusion dans les contes : l'ami fidèle, Cador ou Cacambo, la femme infidèle (Azora) ; la capricieuse (Missouf) ; le mari jaloux (Moabdar), le père noble ou qui se voudrait tel (Le Baron de Thunder-Ten-Thronck); certains même n'ont pas de nom, seulement définis par leur emploi, au sens théâ tral du terme : tel "l'interrogant bailli" de l'Ingénu, ou l'Envieux et l'Envieuse de Zadig.

Des personnages fonctions. Ceux-là ne se définissent que par le rôle qu'ils sont amenés à jouer dans l'action, et ils disparaissent aussitôt : tel l'Empereur Chinois, qui indique à Formosante où est Amazan, ou le Bon Anabaptiste, qui se noie aussitôt accomplie sa mission : emmener Candide et Pangloss Lisbonne, au moment du tremblement de terre. Sans parler du Baron, dont le "rôle" se limite un fameux coup de pied au derrière...

De tels personnages interdisent toute forme d'identification au lecteur. Ils sont certainement la condition sine qua non, la fois du plaisir du conte et du rire qu'il excite (on s'amuse d'un bout l'autre de Candide, qui n'est pourtant qu'une enfilade de drames et de tragédies...), et aussi d'une distance critique qui permet la réflexion philosophique.





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LES DIALOGUES DANS CANDIDE.



Importance considérable du dialogue dans Candide, qui s'apparente parfois une pièce de théâtre. Tantôt le récit laisse place au dialogue (cf. L'Eldorado), tantôt c'est le dialogue qui contient un récit (histoire de la vieille). Cette place très importante donnée au dialogue permet de multiplier les points de vue, et de jouer sur la polyphonie : chacun des principaux personnages fait ainsi entendre sa voix.



Les différents types de dialogue possibles :



dialogue didactique, dont l'objectif est l'exposition d'un savoir : dans ce cas, les interlocuteurs ne sont pas sur le même plan , puisque l'un d'eux détient le savoir qu'il dispense aux autres.

dialogue dialectique : deux personnages sur le même plan discutent entre eux, pour parvenir à résoudre une difficulté commune.

dialogue polémique : affrontement entre deux thèses opposées, chacun des interlocuteurs défendant sa position (parfois avec véhémence).

Les principaux dialogues :



chapitre 4, entre Candide et Pangloss (p. 51-52) : dialogue didactique, dans lequel Pangloss raconte la maladie qui l'afflige, mais raffirme que "tout est au mieux"

chapitre 5 (fin) : bref échange entre Pangloss et un inquisiteur : dialogue polémique. C'est le seul de ce type.

chapitre 18, le vieillard de l'Eldorado : Candide s'informe, le vieillard répond à ses questions ==> dialogue didactique.

chapitres 20 et 21 : Candide discute avec Martin. Dans le premier chapitre, Martin expose ses conceptions philosophiques

Candide : dialogue didactique ; même schéma dans le ch. 21,mme si Candide se permet parfois quelques objections.

chapitre 22, "Paris" : nombreux dialogues. Candide, étranger, s'informe auprès de ses interlocuteurs (didactique) ; mais il y a aussi débat (p. 176, p. ex : dialogue dialectique).

chapitre 24 : Paquette, Girofle, Martin : Paquette et Girofle racontent leurs malheurs (didactique), et Martin commente : dialectique.

chapitre 25 : Pococurante : dialogue didactique (P. Rpond aux questions) puis dialectique (Candide et Martin commentent)

chapitre 26 : les six rois. Chacun son tour raconte ses mésaventures. : didactique. (on peut se demander si dans ce

cas il y a vritablement dialogue, ou plutôt une succession de récits).

chapitre 30 : deux dialogues didactiques (dont un paradoxal : le derviche refuse de délivrer une leçon !), puis un dialogue qui serait polémique, si Candide daignait répondre à Pangloss.

Conclusion : très grande prédominance du dialogue didactique : Candide est en permanence en situation d'apprentissage : élève de Pangloss, puis (plus ou moins) de Martin, étranger qui ignore les coutumes locales, auditeur qui écoute les récits des autres personnages... Changement radical à la fin, lorsque justement il refuse d'écouter Pangloss.

En revanche, quasi absence de dialogues polémiques (Martin et Pangloss ne dialoguent jamais, par exemple), et absence totale du dialogue dialectique : cela renforce le caractre caricatural du conte, dans lequel chacun des personnages représente une idée, et est enfermé dans un bloc de certitudes dont rien ne peut le faire sortir. C'est vrai des personnages principaux (Pangloss, Martin, le Baron), et aussi des personnages secondaires : Pococurante, par exemple.

Seul Candide est capable d'écouter ce qu'on lui dit : il est aussi le seul qui


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Etude de texte (Candide) الجزء الثاني deuximme partie

Etude de texte (Candide) الجزء الثاني deuximme partie


CHAPITRE 19 : LE NEGRE DU SURINAM



L'ENJEU DU TEXTE :

Cet extrait, efficace dans sa brièveté, a pour but de faire constater avec intensité l'inhumanité de l'esclavage. Voltaire dénonce une pratique intentatoire à la dignité de l'être humain, et en cela il rejoint un courant de son époque. En même temps, il apporte une nouvelle preuve pour étayer son argumentation contre les doctrinaires de l'optimisme.

LE CONSTAT OBJECTIF DE LA CRUAUTE.

Dans la 1ère partie du texte (jusqu' "du sucre en Europe" le narrateur a su mouvoir par un recours calcul la plus grande simplicité d'expression.

C'est le ton dépouillé de l'horreur brute dans les quelques lignes de description du "nègre", et d'abord pour évoquer sa prostration : "un nègre tendu par terre", comme condamné à végéter à même le sol. Puis son état physique est énoncé avec la neutralité d'un constat : "il manquait ce pauvre homme...droite." Pas d'adjectif qui manifeste la pitié, mais la brutalité nue du fait.



La relation maître-esclave est pleinement affirmée par les moyens les plus simples. Déjà, le rapport de soumission est fortement marqué dans le "j'attends mon maître..." Ensuite, le nom-portrait du maître : "Vanderdendur" = "vendeur-dent-dure" accentue l'effet d'une autorité brutalement revendiquée et appliquée. Enfin, une épithète, "le fameux négociant", en énonçant la situation officielle du maître, marque la légalité de sa conduite, comme celle d'un homme de bonne réputation, un notable de la servitude et non un négrier clandestin.



Dans le langage prêté l'esclave, le choix d'un style nu fait particulièrement ressortir la brutalité des faits : "Quand nous travaillons... la jambe". Les propositions sont courtes comme des coups. Les verbes concrets ont une charge de violence, "coupe" répété 2 fois. Usage du pérsent = habitude. Impersonnel "on" = relation déshumanisée, l'anonymat d'un tortionnaire sans visage. L'absence d'adjectifs souligne la simplicité, l'objectivité d'un constat. Et l'absence de pathtique apparent dénonce une ingénuité dans la cruauté : "c'est l'usage", remarque l'esclave, présentant les mauvais traitements comme des faits habituels, donc anodins.



La simplification du réel accentue encore la rigueur des sévices : on passe directement de "...nous attrape le doigt" "on nous coupe la main" en économisant l'explication (l'amputation pour viter la gangrène). Idem pour "on nous coupe la jambe" : on coupait le jarret des fuyards pour éviter la récidive sans trop nuire leur rendement.



Enfin, la soudaineté de la chute fait éclater l'inhumanité en soulignant la disproportion de l'effet la cause : "C'est ce prix que vous mangez du sucre en Europe" ; la juxtaposition est insoutenable entre les membres coups et la friandise !



LE SYSTEME DE L'ENONCIATION.



Pour persuader, Voltaire ne veut pas seulement démontrer, il veut aussi mouvoir, d'o le recours au style direct.



Le choix de la 1ère personne permet de conférer un pathétique discret l'évocation. Le narrateur limite la partie descriptive la 1ère phrase. Puis il ouvre un dialogue, qui implique Candide, mais donne surtout largement la parole à la victime ---> plus de retentissement affectif pour nous. De plus, le Nègre dit souvent nous, soulignant ainsi son appartenance une communauté souffrante dont il est solidaire.



Voltaire et Montesquieu : un même thème, mais un traitement opposé. Montesquieu donne ironiquement la parole des défenseurs de l'esclavage. Dans ce cas, c'est la stupidité des arguments qui marquent la condamnation de l'esclavage.



VOLTAIRE DERRIERE SON PERSONNAGE :



La tonalité change, partir de "Cependant lorsque ma mère" : plus pathtique, et analyse plus intellectuelle de la situation. L'esclave adopte alors le langage d'un homme rationnel et sensible dans lequel on reconnaît Voltaire lui-même.



Le pathétique trop lucide de la victime. L'esclave analyse et excuse fort bien la décision des parents-vendeurs : ils sont victimes :



de leur misère

de leur confiance dans leurs prêtres

de l'excessive considération pour les blancs. Dénonciation très (trop ?) lucide de l'exploitation des peuples simples, victimes de leur misère et de leur crédulité.

Son esprit critique lui vient du narrateur. Il sait dénoncer l'hypocrisie du discours religieux sur l'égalité "Nous sommes tous enfants d'Adam...", et retourner l'argument. Termes très soutenus étrangers l'esclave : généalogiste... prêcheurs... enfants d'Adam... cousins issus de germains..."



Dénonciation virulente, et très voltairienne, de la responsabilité des prêtres dans l'origine et le maintien de l'esclavage.



LES PETITS PROGRES DE CANDIDE :

Ce récit marque un pas important pour Candide dans la conquête d'une certaine autonomie de pensée.



Sa surprise initiale plaide en sa faveur, comme sa curiosité, son désir de comprendre. Le "mon ami" exprime sa compassion, comme "l'état horrible où je te vois".



Il avance sur la voie de la liberté de jugement. Certes, il prend encore son maître à témoin : "O Pangloss ! s'écria Candide... abomination" ; mais il dénonce tout de même dans l'optimisme "la rage... on est mal". Il renvoie pourtant son émancipation à plus tard : "il faudra qu'à la fin je renonce à ton optimisme".



Sa sensibilité s'éveille : pour la 1ère fois dans ce récit où le malheur fait rire, un personnage pleure sur la misère d'un frère humain. La rareté de l'émotion rend plus atroce la réalité dénoncée.



CONCLUSION :



Le point extrême de l'inhumanité. Dans la guerre, chaque arme avait du moins le pouvoir de se défendre. Ici, exploitation brutale du faible par le fort.



Le choix d'une écriture polémique dépouillée crée le pathétique. Le texte montre au lieu de discourir, il émeut par des faits plus que par des raisonnements. Emotion de l'auteur, et indignation. Humanisme de Voltaire.





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CHAPITRE 30 : LA CONCLUSION





I- La construction en diptyque : place du récit et du discours, formes du parallélisme.



Deux §, de longueur à peu près égale, et avec des parallélismes ; Structure identique : récit, puis un discours de Pangloss, réponse au discours. Eléments de parallélisme : "il faut cultiver notre jardin", repris deux fois. Interruption de Candide (marquée dans le second par le passage de l'itératif (Pangloss disait quelquefois...) au singulatif (répondit Candide). Thème du travail, présent dans les deux ; Des différences : Dans le premier, le discours l'emporte : trois locuteurs, discours assez long de Candide et Martin, longue tirade de Pangloss. Dans le second, c'est le récit qui domine : deux locuteurs seulement, discours moins long de Pangloss, et le dernier mot revient l'action.



II- En quoi le 2ème § marque-t-il une progression par rapport au premier ?



Tout le monde s'est mis au travail, et semble avoir trouvé le rôle qui lui convient à l'exception de Pangloss. Importance considérable des connotations appréciatives : "beaucoup, excellente pâtissière, très bon menuisier..." Candide prend toute sa dimension de leader ; il ne subit plus passivement les discours ni les événements, et c'est lui qui a le dernier mot. Le passage de l'itératif ("Pangloss disait souvent...") au singulatif ("Candide répondit") marque le fait que Candide coupe la parole au philosophe, et lui impose silence. C'est le pendant de l'interruption du 1er paragraphe.

Par ailleurs, le temps n'est plus le même : entre "Candide revint à la métairie" et "la petite terre rapporta beaucoup", du temps s'est nécessairement écoulé ; le narrateur prend de la distance par rapport au récit. On ne "colle" plus aux événements !



III - Une réduction de l'espace :



Alors que le roman a multiplié les déplacements dans l'espace, ici on "rentre la métairie". Il ne s'agit plus que de "cultiver notre jardin" : plus d'ambition de voyage. Petite société, quasi autarcique.



IV - la dernière réplique de Pangloss : une clôture de conte :



Il fait le bilan de tous les événements subis par Candide, et en même temps, fidèle à sa philosophie, il établit un lien de

cause à effet entre l'enchaînement des malheurs et le bonheur actuel - qui évoque l'Eldorado : importance de la nourriture,

et d'une nourriture exotique. On a l'impression d'un schéma de conte : toutes les preuves subies conduisent le prince au

bonheur. Ironie de Voltaire : le bonheur consiste en la satisfaction de la gourmandise ! (il ne pourrait évoquer autre chose, la "princesse" ayant ici piètre allure... On est ici dans une parodie de conte.

V- Le dénouement d'une comédie : Tous les personnages se trouvent réunis en un seul lieu, et voient leur sort fixé de

manière heureuse.



VI - En quoi la métairie s'apparente-t-elle au château de Thunder-Ten-Tronkh ?

Lieu fermé, hors des atteintes du monde, et vivant en autarcie ; mais ici la métairie appartient au réel : une métairie (= ferme) et non un château, et la prospérité décrite est modeste, mais bien réel. Le dénouement de Candide, c'est la perte des illusions, et l'ancrage dans le réel.



VII - Le sens de la formule "il faut cultiver notre jardin" :

- Retour à l'action, la place des discours creux de Pangloss ;

- Retour au quotidien, au réel, des ambitions modestes, mais réalisables ; il ne s'agit plus de courir le monde, ni de chercher l'Eldorado, mais de se contenter de ce que l'on a. A mettre en parallèle avec l'action bien réelle de Voltaire Fer Ney.

- Mais c'est aussi renoncer changer le monde ! "Notre" s'oppose au monde extérieur.

- "notre jardin" peut aussi être métaphorique : il faut trouver en soi nos propres ressources, et ne pas tout attendre du monde extérieur.

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QUESTION D'ENSEMBLE : LA SATIRE DE LA RELIGION DANS CANDIDE.



LES PRINCIPAUX TEXTES :



ch. 3 : mensonge des religions, discours "charitables" et réalité du sectarisme. Rôle du clergé dans la guerre.

ch.5 : noyade de l'Anabaptiste

ch. 6 L'autodafé

ch. 8-10 : Histoire de Cunégonde : rôle de l'Inquisiteur (et du juif) ; vol des diamants par un cordelier.

ch. 14 : les Jésuites au Paraguay

ch. 15 : récit du Baron : homosexualité des Jésuites...

ch. 18 : la vraie religion de l'Eldorado.

ch. 19 : l'esclavage : rôle des "fétiches" hollandais.

ch. 22 : l'abbé périgourdin

ch. 24 : le moine Girofle, souteneur ; rôle des couvents.

ch. 28 : Homosexualité des Jsuites. L'imam et Pangloss.

ch. 30 Conclusion : le Derviche.

1- LA RELIGION PACTISE AVEC LES PUISSANTS :



Grief principal de Voltaire : la Religion choisit puissance et biens matériels, aux dépens du bonheur des hommes.



La religion a partie liée avec les aristocrates : Le Baron utilise le curé du village comme aumônier, et son fils fait une carrière confortable chez les Jésuites. On la voit au service des appétits de conquête des Rois (ch. 3), bénissant et justifiant les massacres.



La religion est avide de biens matériels : Tous les personnages religieux sont liés à l'argent. Les "professionnels de la foi" sont le plus souvent des hypocrites et des voleurs : souteneurs (le juif et l'inquisiteur avec Cunégonde, Girofle avec Pquette), voleurs (le cordelier du ch.10).Tous ces personnages jouent donc un rôle négatif dans le récit : ils représentent le côté sombre d'une humanité qui ne vit pas en accord avec ses principes, et qui, pourtant, est constamment du côté de l'anathème et de l'accusation. Quand l'église, elle devient elle-même puissance de domination (ch. 14). Le pouvoir spirituel mène la guerre pour son propre compte grâce aux missionnaires devenus soldats conquérants. Les ordres religieux sont transformés en véritables armes, pour l'exploitation et l'asservissement des peuples d'Amérique latine.



La religion écrase les peuples : Par son enseignement, elle favorise la soumission des peuplades crédules (ch. 19, sur l'esclavage), facilite l'entreprise barbare des négriers, puis inspire aux esclaves, dûment endoctrinés, une entière soumission leurs maîtres.

La corruption du clergé est dénoncée en de multiples occasions : Frère Girofle (ch. 24), l'abbé Périgourdin etc.



2- LA RELIGION EST FAUTEUSE D'INTOLRANCE.



C'est le thème majeur de la critique voltairienne. Voir son action dans l'affaire Calas, le Trait sur la Tolérance...



L'intolérance des prêtres catholiques conduit au supplice les croyants d'autres religions, juifs surtout, et même ses propres fidèles. Dénonciation de l'Inquisition (ch.6)



Le point de vue de Voltaire : l'intolérance, inacceptable sur le plan humain, est en outre sans fondement dans l'ordre de la raison : puisqu'il n'y a qu'un Dieu, et qu'en conséquence les hommes sont tous d'accord sur l'essentiel, les persécutions ne se fondent que sur des différences de rites, qui sont accessoires.



3- UNE RELIGION CLAIRE BANNIT LES PRETRES :



Dans ce récit systématiquement pessimiste où sont dénoncées toutes les iniquités du monde, Voltaire ne décrit qu'une réforme, celle de la religion, par la bouche du vieillard de l'Eldorado (ch. 18). 2 mesures suffisent à instaurer la religion idéale : la disparition du clergé, fauteur d'intolérance et de conflits, et à la place, l'instauration d'un service de la prière laïc, assuré par les pères de famille. (Admiration pour la religion Quacker).



CONCLUSION : Voltaire s'en prend aux prêtres, mais nullement à la religion elle-même : Voltaire est déiste, non athée. Il a besoin d'un Dieu créateur pour comprendre l'existence de l'univers, et l'harmonie de cet ensemble infiniment complexe qui gravite dans le cosmos. Cf la formule de Dieu horloger :

"L'univers m'embarrasse et je ne puis songer

Que cette horloge existe et n'ait point d'horloger."










السلام عليكم و رحمة الله و بركاته انتهى عصر العبوديه كل شعوب الأرض من حقها أن تنعم بالحريه امرنا الله بالعلم و التعلم و نشر العلم لذا انا أسعى للعلم و المعلومه حتى أضعها في خدمة الإنسان أينما كان المهم أن تكون ذات نفع و إيفاده SALVE IO SONO UN SEMPLICE CITTADINO CHE APPARTIENE A QUESTO MONDO AMO LA LIBERTA E LOTTO PER LA LIBERTA DEI POPOLI QUA POTETE TROVARE UN PONTE CULTURALE CHE UNISCE IL MONDO NON RAZIALE.

Etude de texte (Candide) الجزء الثالث troisiemme partie



Etude de texte (Candide)
CHAPITRE 1 : L'amour interdit, récit inaugural.




L'art du conteur

Vivacité du récit

phases du récit : 5 phases = 5 phrases

précipitation des événements

Une image dépréciée de l'amour

Choix lexicaux : relation mécanique dans le vocabulaire des sciences : dérision

Candide / Cunégonde : parodie d'amour courtois, parodie d'Adam et Eve chassés du paradis

lieux dévalorisants

sanction immédiate et vulgaire

L'optimisme ridiculisé, ou comment un conte devient philosophique

Petitesse du philosophe, impossible à prendre au sérieux

détournement du vocabulaire optimiste





CHAPITRE 3 : Candide soldat



Candide : "le jugement assez droit avec l'esprit le plus simple". Après avoir été "chassé du paradis terrestre", il s'enrôle dans l'armée malgré lui, et doit participer une guerre. But de Voltaire : condamner la guerre, en racontant une histoire. Efficacité du style voltairien : petites phrases, sans liaisons : style fluide, sautillant, allègre.



1ére scène: recrutement. Ces hommes en bleu sont des soldats recruteurs.



2ème scène : l'entraînement ; puis la désertion suivie d'un traitement barbare, et d'une grâce.

Enfin, la guerre entre les armes, et le martyre des civils. Cette guerre est la guerre de 7 ans ; les Bulgares sont les Prussiens (importance de la taille) ; les Abares sont les Français.



Après la sortie du Paradis, tous les malheurs accablent Candide : le froid, la faim, le manque d'abri, le désespoir. Nous devons tout deviner, les détails doivent s'expliquer par la suite. Le quiproquo s'installe : les recruteurs lui parlent avec une exquise courtoisie feinte (il faut le piger). Concert de "Messieurs, Monsieur". Les questions sont insolites. Il faut amener Candide à signer, boire à la santé du Roi des Bulgares, recevoir sa 1ère solde. On lui dit qu'il deviendra "héros", etc. Héros devient synonyme de soldat, et de plus en plus ridicule. Acharnement de Voltaire.



2ème scène sans transition, passage de la courtoisie la brutalité. On doit en faire un automate. On entend presque les commandements. Héroïsme = manœuvrer comme une marionnette et se faire battre. La désertion : Candide se promène naturellement : il croit en la liberté du soldat. On lui donne le choix entre 2 supplices : critique de la philosophie du libre-arbitre ? Voltaire montre froidement, et même de façon cocasse, une scène horrible. Intervention du Roi des Bulgares. A Postdam, Voltaire avait assisté la punition d'un soldat (Frédéric aimait ce spectacle). Il tait intervenu. Ici, ironie. "Il avait un peu de peau" = style de Pangloss.



La bataille : on se croirait à la parade. Géniale description : les canons s'ajoutent aux instruments. Progression du plus aigu au plus sourd : on attend "timbales", on a "canons".

Harmonie infernale : la guerre est un enfer. Compte mathématique et méthodique : canons, mousquets, baïonnettes : ordre normal d'une bataille. Horriblement sanglante : mais Voltaire le dit froidement (traitement comique de l'horreur). Il se moque de l'optimisme : "Raison suffisante", jargon ("cause / effet"). "Trembler comme un philosophe" : un philosophe devrait se maîtriser, mais il est normal d'avoir peur. La guerre = "boucherie héroïque".



"Te Deum " : actions de grâce. Chacun de ceux qui fait la guerre prétend avoir Dieu dans son camp. Cela révolte Voltaire. D'autre part, chacun pense avoir gagné : donc la boucherie était inutile.



Tableau de la souffrance des civils : réalisme, détails atroces. Le même spectacle se retrouve dans chacun des deux camps : chacun est responsable.



Voltaire attaque ici la théorie de Rudendorf ou de Grotius qui légitimaient la destruction des terres de l'ennemi.



Dernière image, pathétique : Candide reste seul, infiniment triste, petite silhouette, dernier refuge de la conscience humaine. (CF théâtre d'ombre, ou films de Charlie Chaplin).



Plan de commentaire :



Valorisation de la guerre :

adjectifs appréciatifs (beau, leste, brillant...)

dépréciation des victimes : 10 000 coquins...

les Te Deum : solennité et sacré.

Une valorisation naturellement ironique (harmonie infernale).

La "boucherie héroique"



Sur quoi Voltaire met-il l'accent ? Parallélisme des situations, innocence et souffrance des victimes : la guerre est atroce, absurde ; elle ne sert rien.

Tonalité générale du texte, jeu des points de vue.



D'où vient l'efficacité de la dénonciation ? Point de vue interne (Candide) et externe (sur Candide). Froideur apparente et ironie. Traitement comique de l'horreur.



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CHAPITRE 6 : Candide soldat



1- EVOLUTION DU PERSONNAGE :



Candide réagit comme en subissant l'événement : dans le §2, il n'est l'auteur d'aucune action (son nom n'est jamais sujet, sauf d'un verbe passif la fin : "fut fessé"). Ensuite il est accablé d'une cascade d'adjectifs (début 3) qui renvoient tous à la stupéfaction et l'inadaptation aux choses. La cérémonie elle-même nous montre Candide comme une marionnette déguisée dont nous ignorons les réactions. La source de cette apathie est dans son éducation T-t-T ("pour avoir écouté avec approbation") qui l'a privé de toute autonomie. On notera cependant que rien n'indique comment Candide perçoit la pendaison de Pangloss et que la cérémonie est vue selon une focalisation externe qui interdit d'entrer dans les sentiments du personnage.



On perçoit tout de même une évolution dans l'interrogation finale de Candide : il est surpris par la réalité du monde et constate l'écart entre ses rêves et la réalité. Sa peur provoque chez lui une révocation de l'optimisme ("si c'est ici... les autres). De manière significative, il invoque les principaux constituants de l'illusion T-t-T (Pangloss et Cunégonde) et pleure l'anabaptiste, dont l'idéologie positive a été mal récompensée. Le personnage s'assombrit et prend conscience. Il est livré à lui-même, prêt à être pris en main par le ou la premièr(e) venu(e).



2-UNE SATIRE DE L'OBSCURANTISME



La satire : Voltaire prend l'Inquisition comme moyen de poursuivre "l'Infâme". On perçoit ici un travestissement et une certaine retenue du jugement : Voltaire n'a pas recours à des termes comme "monstres" ou "opprobre du genre humain" : il fait semblant de ne pas s'engager. Mais ce chapitre témoigne des méfaits de la religion pervertie en obscurantisme : sottise ou arbitraire du raisonnement, discordance des idées et du réel, intolérance, absurdité des rites réglés, gratuité de la cérémonie, cruauté, inefficacité. Le dogmatisme, invention des hommes; est le contraire de la vraie religion (cf celle de l'Eldorado) qui est simple amour de Dieu et des hommes. Il assouvit les instincts terrestres et illustre les aberrations des idées absolues .cf l'Essai sur les Moeurs : "On s'est servi dans toute la terre de la religion pour faire le mal, mais elle est pourtant instituée pour porter au bien ; et si le dogme apporte le fanatisme et la guerre, la morale inspire partout la concorde".

L'humour dit le réel pour s'en moquer. C'est une manière partielle de montrer les choses en leur faisant perdre leur unité, leur cohérence, leur sens. Le système descriptif limité est un jeu humoristique. Voir notamment les adjectifs : "bel" autodafé et les précisions : " petit feu" (le sermon "très pathétique", la "belle" musique, la pendaison "quoique ce ne fût pas la coutume"). De même, l'humour repose sur les rapports obscurs entre les réalités affirmées (ici les motifs de la condamnation au début du 2) ou sur des inadéquations ("fessé" au lieu de "flagellé" ; on "orna" leur tête...)

L'ironie dit ce qui n'est pas, énonce ce qui devrait être. C'est une manière falsifiée de dire les choses pour en révéler l'absurdité. Voltaire feint ici de justifier, d'approuver ou d'admirer des décisions, des actes, des détails inadmissibles. Il fait comme si était logique la décision d'organiser un autodafé, prise par les "sages" (antiphrase) de Lisbonne, et par l'Université qui a découvert un lien de causalité entre autodafé et arrêt des séismes. Noter aussi les périphrases ("appartement d'une extrême fraîcheur..."), l'alliance de mots (début du dernier). Le but de l'ironie est de réduire l'absurde (les raisons de la condamnation), par exemple en utilisant des enchaînements bizarres (passage du 1er au 2ème "en conséquence" ; fin du 2) ; des hyperboles (tout le dernier ), des euphémismes (le cachot) etc.



L'alliance de mots inadéquats : tous les ex. ci-dessus répondent plus ou moins cette technique. Mais noter aussi le burlesque qui fait employer des termes bas ou aimables pour des sujets graves : Candide "fessé en cadence pendant qu'on chantait" ; le détail des exécutions (brûlés / pendu "bien que ce ne fût pas la coutume") ; Cunégonde, la perle des filles / le ventre fendu.



CONCLUSION:



L'action : Tous les phraseurs sans exception seront pour Candide source de malheurs ou d'erreurs : le Grand Inquisiteur, les jésuites, l'abbé périgourdin. Seul le derviche, à la fin du conte, invitera au silence et au refus des doctrines.

Il lui faudra donc se tourner vers les actifs qui fondent leur vie sur le mérite et le travail personnels. L'école de la vie prime sur toutes les autres.

Les personnages : Candide va refuser de "croire" et d'"admirer". Son évolution va le conduire à cesser d'être passif. Le scénario logique du conte consiste en une lente matrise de Candide sur ses propres gestes, de la béatitude immobile au travail du "jardin", dans le doute désillusionné.

Pangloss retrouvera des guides, mais moins théoriques. Il a besoin de complices, au moins pour poursuivre son apprentissage. Le principe du "roman de formation" fonctionne pleinement : vivre, c'est rencontrer une succession de personnages qui obligent le héros réévaluer son jugement et se situer. Les événements ne jouent pas plus que les êtres.





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CHAPITRE 17&18 : L'ELDORADO



Que signifie le mot "Eldorado" ? Où se situe cette région ?



Le mot signifie "le doré", allusion à la profusion d'or et de pierres précieuses qu'y trouvent les voyageurs. Cette région est située par Voltaire dans un lieu inaccessible du Pérou.

Qui guide Candide dans ce pays ? Pourquoi ?



C'est Cacambo, le valet, qui guide son maître. En effet il est lui-même d'origine péruvienne, parle la langue du pays. En outre cela renforce la figure de l'inversion : c'est le valet qui domine le maître. "Candide ne jouait plus que le second personnage, et accompagnait son valet" (ch. 18, l. 5-6)

Quels personnages marquants les voyageurs rencontrent-ils ?

Dabord des "petits gueux" avec leur instituteur ; ce ne sont des personnages marquants que parce que les voyageurs les prennent pour des fils de rois.

Puis les aubergistes : l'hôte, ses employés, et quelques clients

Puis un savant vieillard qui les initie au pays, son histoire, ses coutumes, ses lois.

Enfin ils sont reçus par le Roi lui-même, personnage dune grande bonhommie, très accessible (contrairement à l'étiquette très rigide des cours européennes).

Quelles sont les institutions qui n'existent pas en Eldorado ? Justifiez cette absence

le clergé : "nous sommes tout prêtres" (ch. 18)

les institutions judiciaires, cour de justice, parlement

les prisons= absence de toute forme d'institution répressive.

Quelles sont les institutions qui existent ?

tout ce qui relève de la culture : arts, théâtres, palais des sciences... Intérêt des Lumières pour les Sciences exactes.

la religion, une "religion naturelle" sans prière, sans dogme, proche du déisme de Voltaire.

Pourquoi Voltaire n'achève-t-il pas le conte au chapitre 18 ? Quel serait alors le sens de l'œuvre ?

Si Voltaire achevait le conte au ch. 18 (si Candide et Cacambo renonaient quitter Eldorado), cela aurait plusieurs consquences :

la dénonciation du mal serait incomplète : il manquerait notamment celle de l'esclavage

Cela laisserait supposer que le bien existe, est possible : même dans un pays imaginaire, Candide aurait donc fini par trouver une société parfaite.

la plupart des personnages (notamment Cungonde) ne verraient pas leur sort fixé.

Relevez des traces d'humour dans ces deux chapitres. Quelle est ici sa fonction ?

les "gaffes" de voyageurs ignorants : ils offrent solennellement, en guise de paiement, des cailloux !

l'inappropriation du terme "moutons" pour "lamas" : on imagine d'étranges attelages !

o le cérémonial un peu ridicule qui entoure le roi : on l'embrasse sur les deux joues.

o les exagrations (3000 bons physiciens...) Et le spectacle de "l'ascension" des voyageurs : Voltaire samuse ici visiblement, et joue sur les invraisemblances.

Où en est Candide dans son évolution ? Que lui manque-t-il encore pour parvenir la maturité ?

Candide commence douter des paroles de Pangloss ; il ne croit plus que la Westphalie soit le paradis terrestre. Mais il pense encore que le "meilleur des mondes" existe ! Il nen tire pas non plus de conclusion politique : "il est certain quil faut voyager". Enfin, il est toujours obsd par Mlle Cungonde. Il manque encore de lucidit, desprit critique et de recul.









السلام عليكم و رحمة الله و بركاته انتهى عصر العبوديه كل شعوب الأرض من حقها أن تنعم بالحريه امرنا الله بالعلم و التعلم و نشر العلم لذا انا أسعى للعلم و المعلومه حتى أضعها في خدمة الإنسان أينما كان المهم أن تكون ذات نفع و إيفاده SALVE IO SONO UN SEMPLICE CITTADINO CHE APPARTIENE A QUESTO MONDO AMO LA LIBERTA E LOTTO PER LA LIBERTA DEI POPOLI QUA POTETE TROVARE UN PONTE CULTURALE CHE UNISCE IL MONDO NON RAZIALE.

نماذج writing


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Are tourists good for a country

T his question can be looked from several points of view. Firstly, tourism should be considered in relation to a country’s economy. Secondly it can be seen in terms of its effects on the countryside and environment. Thirdly, the influence of the tourist industry on culture must be taken into account.

T he economy of a country often benefits as a result of tourism; foreign visitors come and spend their money, and this creates jobs for those who run hotels and restaurants. However, there are also certain drawbacks. Whereas the people directly involved in the industry may benefit, other may find that they are worse off. This is because the cost of living goes up and goods become more expensive since tourists are prepared to pay more for them.

A s far as the effect on the environment is concerned, tourism is often a bad thing. While it is true to say that development results in better roads being built and improvements for poorer areas, it is sometimes very harmful. In some countries, huge hotels and skyscrapers have ruined areas of unspoilt beauty.

T he cultural influence of tourism is difficult to measure. In some countries foreign influence can destroy the local way of life. On the other hand, countries which do not encourage tourism may miss the benefits that foreign technology and investment can bring.

I n conclusion, it can be seen that tourism has both advantages and disadvantages; if it is controlled properly, it can be good for a country, but there will always be a danger that it may do a great deal of harm.



Immigration to the USA

Twenty seven million white immigrants entered the United States between 1880 and 1924. Two thirds of these so-called new immigrants came from different parts of Europe that were economically underdeveloped. In the first decade of the 20 th century, about six million immigrants arrived from Russia, Austria, Hungary and Italy. They were drawn by the flourishing manufacturing sector of the economy. They not only brought their labour force but also their skills that were vital to industries such as construction and textile. Nevertheless, their customs and culture struck native-born, Americans who considered them as impossible to assimilate.

T hat phenomenon did not last forever. With the end of the colonial empires in the fifties and sixties and emergence of independent Asian and African countries, a new law was voted: The 1964 Hart-Cellar Act. This law gave equal access to Asians, Africans, Latin-Americans and Europeans. Since then, over eight million legal immigrants have entered the United Stated, about half of them from the Third World.

The new immigrants are likely to change the composition of the American population. Some demographers predict that by 2030, American and Europeans roots will not be a majority. Even the dominance of the English language is seen as uncertain. The problem is whether the diversity of origins will continue to maintain American Society as united as it has been so far.



Racism

T urkish children playing in a muddy courtyard; faces of Vietnamese girls pressed against the windows of dirty barracks; security guards with their guns standing near the fences. This is an area in Cottbus, an industrial town in Germany that the police are trying to protect. It looks more like a prison than a refuge for immigrants who are more and more exposed to the violence of racist groups, like the skinheads.

E arlier this month, gangs of lawless German youths began attacking Vietnamese, Turkish and African labourers, so the authorities have rushed the victims to such places like Cottbus. Indeed, a wave of anti-immigrant violence is sweeping Germany. Every day brings some new spectacle of terror.

L uckily the violence is limited to small uncontrolled groups. Most Germans are outraged at those racist gangs and refer to them as criminals and delinquents looking for fun. Thousands of Germans have marched in Berlin and other cities to protest against racism.

H owever, foreign workers in Germany still fear for their lives and their families and do not feel totally secure. Some are thinking of going back to their native countries.

Americans

A mong the reasons why immigrants have traditionally come to the USA is to have a better life – that is to raise their standard of living. It was properly the most important reason for leaving their homeland. Because of its abundant natural resources, the United States appeared to be a “land of plenty” where millions could come to seek their fortunes. Of course, most immigrants “didn’t get overnight” and many of them suffered terribly, but the majority of them were eventually able to improve their former standard of living.

A mericans pay a price, however, for their material wealth: hard work. Hard work has been both necessary and rewarding for most Americans throughout their history. Because of this, they have come to see material possessions as the natural reward for their hard work. In some ways, material possessions are seen not only as a clear evidence of people’s work, but also of their abilities. Most Americans believe that if people work hard, they are likely to have a good standard of living.

S ince people’s status in society is frequently measured by how much they own, Americans often feel pressured to buy more than they need. They want to appear as prosperous as everyone else round them, and this means making a continuing effort to buy newer and better material.

I n reality, some people have a better chance for success than others. Those who are born into rich families have more opportunities than those who are born in poorer families. Inheriting money gives a person a real advantage. In spite of laws designed to promote equality of opportunity for all races, many black Americans have fewer opportunities than the average white Americans.

Old at tewenty

T he story of women in sports is like the story of women in many other activities. First they were ignored, and then gradually became accepted. Now they are just taken for granted as part of any sporting events.

T ake gymnastics, for instance. When women first took part in the Olympic Games in 1928, they were not allowed to do gymnastics. Women’s gymnastics was then thought ‘indecent’.

T he first woman to attract attention to this sport was a Russian girl called Olga Korbut. In the 1972 Olympic Games in Munich she amazed everybody and won a gold medal. The next girl who surprised the whole sporting world was the Romanian gymnast Nadia Comaneci. In the 1976 Olympic Games she won the overall title. She was then 14. Girls’ popularity in this sport was here to stay.

H owever, if these girls get glory at such an early, they pay for it. They work hard. What’s more, they give their lives, quite often from the age of seven, to the sport. They are considered ‘old’ at the age of twenty.

P erhaps you are wondering what they do when they ‘retire’. For some, fame continues. Olga Korbut, for instance, became a film star and married a Rock musician. Others fall back into obscurity and have to adapt to a new way of life.

W hen asked in an interview whether she regretted her career, Nelli Kim, an ‘old’ gymnast answered, “No. For the rest of your life you always remember the wonderful sensation of flying through the air, after a good routine on the bars. It really is a moment of perfection.”













Pollution

Many cities around the world today are heavily polluted. Careless manufacturing methods employed by some industries and absence of consumer demand for environmentally safe products have been behind the pollution problem. One result is that millions of tons of glass, paper, plastic and metal containers are produced, and these are difficult to dispose of.

However, today more and more consumers are choosing ‘green’ and demanding that the products they buy are safe for the environment. Before they buy a product, they ask questions like these, Will this product damage the ozone layer?, Is this package of any danger to the environment? Or Can this metal container be used once?

A recent study showed that two out of five adults now consider the

Environmental safety of a product before they buy it. This means that companies must now change the way they make and sell their products to make sure that they are ‘green’, that is, friendly to the environment.

Only a few years ago, it was impossible to find green products in supermarkets, but now there are hundreds. Some supermarket products have tickets on them to show that the product is green. Some companies have made the manufacturing of clean and safe products their main selling point and insist on it in their advertising.

The concern of a safer and cleaner environment is making companies rethink how they do business. The public will no longer accept the old attitude of Buy it, Use it and then Throw it away. ^















Rubbish

D isposing of the rubbish we produce every day is a major problem in cities around the world. In Britain, 85% of waste is disposed by landfill, a system which is supposed to prevent pollution, since waste is buried in the ground. This method is far from perfect; however, finding new areas is becoming difficult. Recycling is an increasingly popular way of getting rid of waste, and in Britain a target of recycling half of all domestic recyclable waste has been set for the coming years.

A city that has solved its waste disposal problem in an unusual way is Machida, in Japan. They have developed a totally new approach to waste disposal. The key to the operation is public co-operation. Families must divide their rubbish into six categories.

rubbish that can be easily burnt (combustible), such as kitchen and garden waste.

non-combustible rubbish such as small electric appliances, plastic tools and plastic toys.

products that are toxic or that cause pollution, such as batteries.

bottles and glass containers that can be recycled.

metal containers that can be recycled.

large items such as furniture and bicycles.

T he items in categories 1-5 are collected on different days; (large items are only collected on request.) Then the rubbish is taken to a centre that looks like a clean new office building or hospital. Inside, special equipment is used to sort and process the waste. Almost everything can be reused. Kitchen or garden waste becomes fertilizer; combustible items are burnt to produce electricity; metal containers and bottles are recycled and old furniture, clothing and other useful items are cleaned, repaired and resold cheaply or given away. The work provides employment for disabled people and gives them a chance to learn new skills.

N owadays, officials from cities around the world visit Machida to see whether they can use some of these ideas and techniques to solve their own waste disposal problems.















The Human Development

The Human Development Index (HDI) is a comparative measure of life expectancy, literacy, education, and standard of living for countries worldwide. It is a standard means of measuring well-being, especially child welfare. It is used to determine and indicate whether a country is a developed, developing, or underdeveloped country and also to measure the impact of economic policies on quality of life.[1] The index was developed in 1990 by Indian Nobel prize winner Amartya Sen, Pakistani economist Mahbub ul Haq, with help from Gustav Ranis of Yale University and Lord Meghnad Desai of the London School of Economics and has been used since then by the United Nations Development Programme in its annual Human Development Report. Described by Amartya Sen as a "vulgar measure", because of its limitations, it nonetheless focuses attention on aspects of development more sensible and useful than the per capita income measure it supplanted, and is a pathway for serious researchers into the wide variety of more detailed measures contained in the Human Development Reports.The HDI measures the average achievements in a country in three basic dimensions of human development:

A long and healthy life, as measured by life expectancy at birth.Knowledge, as measured by the adult literacy rate (with two-thirds weight) and the combined primary, secondary, and tertiary gross enrollment ratio (with one-third weight).A decent standard of living, as measured by the log of gross domestic product (GDP) per capita at purchasing power parity (PPP) in USD.Each year, UN member states are listed and ranked according to these measures. Those high on the list often advertise it (e.g., Jean Chrétien, Former Prime Minister of Canada [1]), as a means of attracting talented immigrants (economically, individual capital) or















Rap in Morocco

Known Arab societies .. great social transformations of the way to dress, language and music minor, the latter known for a profound transformation in the structure here in Morocco. Years ago there was Umm Kulthum and sisters in the Middle and "Beatles" and the other in the west .. And no one heard something called "Rabbi" .. And now each city task by the way has turned into a "comfort dance" and "Hip Hop." "Allah Kaen" months a bridge in Morocco, started from Meknes and then to the rest of the cities .. If followed a march this group since incorporation, we find that it began - eg other teams - singing vocabulary "Albdaeh" .. and the market talk, but after that started and appeared on the television market and publicity, turned to singing, "sharply less" .. Loser "His tongue Alsulait also describes himself, no one is safe from the" Staemah ".. by the government to the parliament .. to .. Islamists to others is not known. People say that they want to live and have a family of "Rabbi", and that he is not afraid and does not acquit anyone .. and songs that can not hear in the "House" oversupplied Albdaeh .. vary between talk the curriculum vitae .. and love for his country .. and an affront to its enemies .. and of course the ever-present talk begin. It is noted that the last Owl "west of death" or "Moroccans to death became a trademark task in Morocco .. "Losers" to defend himself after facing charges of using words begin : "that convey the pulse of the street .. and that something will come from Him." , Considers itself the representative of the song of youth and finds that the future of "bridge" .. A few months ago, Moroccan officials : "Rabbi is the future of Moroccan song," saying this was a storm of opposition from those who are still Etarbon songs "languages" and regarded Rabbi outsider Ttaghavina .. and "incompatible with morality." Rabbi entered politics from the door wide : months before hosting Youth Socialist Union Party in Morocco Magti Rabbi Tawfiq Hazb known "Balkhasr" so Yahya evening attended by senior officials of the party : with songs that contain insults and dictionary "under the belt". Opponents of the party said that the Socialist Union "exploited rap to attract young people after its failed to do so." Professor Abdul Ghani Mendip professor of sociology at the University of Mohammad Alhams is that of Rabbi "comes within the framework of social transformation which Arafa Morocco." Hence, we must Ntani in sentencing and study the issue in a scientific and rational use away from the emotions. And among the finds that the phenomenon of Rabbi alien Ttaghavina and therefore must be cured .. zeolite, and the shift from the view that natural community .. And among the finds that the Rabbi is the future .. and the song of Moroccan considers summer cloud will pass soon ... Among all those views we have the right to ask : Does the fact created alternatives for youth to Governance












السلام عليكم و رحمة الله و بركاته انتهى عصر العبوديه كل شعوب الأرض من حقها أن تنعم بالحريه امرنا الله بالعلم و التعلم و نشر العلم لذا انا أسعى للعلم و المعلومه حتى أضعها في خدمة الإنسان أينما كان المهم أن تكون ذات نفع و إيفاده SALVE IO SONO UN SEMPLICE CITTADINO CHE APPARTIENE A QUESTO MONDO AMO LA LIBERTA E LOTTO PER LA LIBERTA DEI POPOLI QUA POTETE TROVARE UN PONTE CULTURALE CHE UNISCE IL MONDO NON RAZIALE.

Il Était Une Fois Un Vieux Couple Heureux :de Khair-Eddine Mohammed


Il Était Une Fois Un Vieux Couple Heureux




de Khair-Eddine Mohammed

Biographie




Écrivain marocain (1941-1995) Né à Tafraout (sud du Maroc) en 1941 dans une famille de commerçants. Il a vécu à Agadir


(1961-1963), à Casablanca (1963-1965), puis 15 ans à Paris (1965-1979) où il y publie beaucoup et anime pour France-Culture des émissions

radiophoniques nocturnes, il se marie et a un fils. Il rentre seul au Maroc en 1979, d’un coup de tête dira-t-il. En 1989, il est à nouveau à Paris où il

renoue avec le théâtre. Il est mort à Rabat en 1995. Ses œuvres, interdites aux Maroc de son vivant, ont commencé à être rééditées en 2002.

« Écrivain de l’exil, exilé de l’écriture. Mohamed Khaïr-Eddine a longtemps cultivé cette particularité qui a façonné son mythe et singularisé son style.

L’adepte de la “Guerilla linguistique” s’est lancé très tôt dans la quête de nouvelles formes d’expressions qui révolutionnèrent, en son temps, les

principes fondamentaux de l’écriture maghrébine de langue française. » (par Mahjoub Haguig, Maroc-Hebdo, juin 2002).

Agadir : L’auteur est très marqué par le séisme de 1960, il s’installe à Agadir en 1961 et y vit jusqu’en 1963. Il est chargé d’enquêter auprès de la population pour le compte de la Sécurité Sociale.

Ses œuvres ont été publiées, pour la plupart, aux Éditions du Seuil : Corps négatif, suivi de Histoire d’un Bon Dieu, Soleil arachnide, Moi l’aigre, Le

Déterreur, CE Maroc, Une odeur de manthèque, Une vie, un rêve, un peuple, Toujours errants, Légende et vie d’Agoun’chich, Résurrection des fleurs sauvages...



RESUME



Il était une fois, effectivement, un vieux couple heureux. Des berbères de la montagne marocaine, soumis au rythme doux de la vie

villageoise, à l'observation des saisons et des couleurs du ciel. Le vieil homme, revenu d'un passé agité, passe ses journées à calligraphier en

langue tifinagh, héritée des anciens touaregs, un long poème à la gloire d'un saint. Sa poésie sera chantée à la radio, diffusée en cassettes,

imprimée et reconnue. Les portraits de visiteurs, étudiants américains ou amis revenant de l'étranger, ou de héros locaux promis à la

désuétude, tel le forgeron africain, agrémentent le rythme austère des journées, scandées par la cérémonie du thé ou la préparation des plats

ancestraux, dont un délicieux couscous aux jeunes pousses de navet. Tout en maugréant contre la « modernité fanfaronne » et ceux qu'il

appelle les « parvenus », il entreprend un nouveau poème sur le thème de l'arc-en-ciel. Loin des fulgurances et des éclats flamboyants et

sombres qui ont fait sa gloire, l'auteur d'Agadir et du Déterreur, mort en 1995, nous livre ici plus qu'un testament : le roman de l'apaisement

qu'il avait tant rêvé.







Hommage de l’Institut français à Mohamed Khaireddine

Vie et mort d’un auteur



Mohamed Khaireddine, un écrivain peu commun qui a laissé derrière lui une production romanesque et poétique qui dépasse de loin les frontières et le place parmi les grands écrivains de la fin du siècle passé, reste méconnu dans son pays, le Maroc.

Mort en novembre 1995, l’auteur d’Agadir, son premier livre paru au début des années soixante, a longtemps vécu en France.. Son retour au Maroc n’a pas pour autant permis à ses livres d’être distribués et vendus normalement dans les librairies marocaines.

L’anarchiste qu’il était, le bon vivant qu’il essayait d’incarner et l’écrivain rebelle contre tout ordre établi y compris les règles de la langue française, qu’il maîtrisait par dessus bord, n’a pas eu l’aval des détenteurs du ‘“pouvoir d’écrire en rond.”

Malheureusement, ou heureusement c’est selon, ce sont les Français qui en ont découvert les les grandes qualités de l’écrivain, originaire de la régioin de Tafraout, donc imprégné jusqu’aux bouts des ongles de la culture amazighe. Jean Paul Sartre, la référence de la littérature française, des décennies durant, a toujours apprécié les écrits de feu Khaireddine, qu’il considérait comme l’un des meilleurs écrivains de langue française au monde.

Et ce n’est pas Olivier Monjin, philosophe et responsable de la célèbre revue Esprit qui dira le contraire. Loin de là. Invité à un hommage organisé vendredi 26 janvier 2001 à l’institut français de Rabat, il a peint le portrait de son ami et auteur préféré qu’était l’auteur d’Agounchiche. Il appellera au passage les amis de Khaireddine, Marocains et Français, à rassembler et rééditer les livres de Khaireddine.

Son imprimeur et compagnon pendant trente ans, Jean-Paul Michel, lui a parlé de la vie que menait l’écrivain. Dépensier certes, buveur et grand bosseur à la fois, ses livres, dira M. Michel, sont étonnants en ce sens qu’à chaque relecture de l’un de ses textes, on découvre du nouveau, une idée passée inaperçue à la lecture précédente...

L’hommage qui s’est prolongé jusque tard dans la nuit de vendredi à samedi aura au moins permis de relever que la création originale restera vivante pour toujours. Il y avait Driss Bellamine, Mustapha Nissabouri qui nous a rappelé l’épisode de Souffles, la revue des années soixante autour de laquelle s’est cristallisé le premier noyau de l’extrême gauche marocaine et où M. Khaireddine faisait des contributions presque régulières, Fouad Bellamine l’artiste, Bziz, l’humouriste, Moumen Shimi, Touria Jabrane, et j’en passe...

La rencontre nous a permis de mesurer le fossé qui nous sépare de notre héritage commun. Mais aussi d’avoir la promesse des éditions Tarek de rééditer l’ensemble des livres de feu Mohamed Khaireddine... Enfin l’hommage a permis de rassembler - ce n’est pas une mince affaire par ces temps qui courent - des dizaines d’écrivains, artistes et intellectuels marocains et quelques français qui avaient en commun ce soir là, l’amitié et le respect pour Khaireddine...



sabato 15 ottobre 2011

Corteo Indignati: black bloc Vs Polizia 15-10-2011



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Indignati Roma 15 ottobre: supermercato assaltato in via Cavour



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ROMA IN FIAMME - I BLACK BLOCK SCATENANO LA GUERRIGLIA



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Roma, auto in fiamme al corteo



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Indignati: Roma: video


Indignati: Roma

video








Indignati a Roma .part 2


Indignati a Roma





parte2














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Corteo indignati a Roma. Black bloc all'assalto: è caos. Scontri e feriti


ثورة الشعوب تجتاح القارة العجوز


إنتفاضة الشعوب الأوروبية


15 أكتوبر 2011 من روما إيطالية





























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