sabato 5 novembre 2011

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السلام عليكم و رحمة الله و بركاتهانتهى عصر العبوديه كل شعوب الأرض من حقها أن تنعم بالحريهامرنا الله بالعلم و التعلم و نشر العلم لذا انا أسعى للعلم و المعلومه حتى أضعها في خدمة الإنسان أينما كان المهم أن تكون ذات نفع و إيفادهSALVEIO SONO UN SEMPLICE CITTADINO CHE APPARTIENE A QUESTO MONDO AMO LA LIBERTA E LOTTO PER LA LIBERTA DEI POPOLIQUA POTETE TROVARE UN PONTE CULTURALE CHE UNISCE IL MONDO NON RAZIALE.

martedì 1 novembre 2011

#occupytrieste 1 nov 2011 - sgombero fallito!



السلام عليكم و رحمة الله و بركاتهانتهى عصر العبوديه كل شعوب الأرض من حقها أن تنعم بالحريهامرنا الله بالعلم و التعلم و نشر العلم لذا انا أسعى للعلم و المعلومه حتى أضعها في خدمة الإنسان أينما كان المهم أن تكون ذات نفع و إيفادهSALVEIO SONO UN SEMPLICE CITTADINO CHE APPARTIENE A QUESTO MONDO AMO LA LIBERTA E LOTTO PER LA LIBERTA DEI POPOLIQUA POTETE TROVARE UN PONTE CULTURALE CHE UNISCE IL MONDO NON RAZIALE.

Sgombero Occupytrieste fallito



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mercoledì 19 ottobre 2011

حصريا موقع هون - تحرير الاسرى الفلسطينين 18-10-2011



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domenica 16 ottobre 2011

Etude de texte (Candide)


Etude de texte

Etude de texte (Candide)




Passage : « Apres le tremblement de terre……..Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable » Chapitre6, p.28, 29.



Questions :

1) Révélez l’art du conter chez Voltaire

2) Quel procédés utilise –il pour critiquer les maux de la société ?



Réponses :

Situation du passage par rapport à ce qui précède :

Apres le tremblement de terre de Lisbonne auquel Candide et Pangloss ont survécu, nos deux personnages ont été arrêtés par un familier de l’inquisition à cause d’un discours suspect de Pangloss.



A) Voltaire, dans ce passage révèle son art de conteur :

Le passage présente dés le début, au premier paragraphe, une situation initiale :

1) Où se passe la scène ? – A Lisbonne.

2) Quand ?- Apres le tremblement de terre.

3) Quel est l’événement ?- Un autodafé.

4) Qui en sont les instigateurs ?- Les « sages du pays », « l’université de coimbre ».

5) Pourquoi ?- Pour empêcher la terre de trembler de nouveau.



Le paragraphe suivant comporte :

- Les supposés crimes des différents condamnés : Le Biscayen pour avoir épousé sa commère, les deux portugais pour avoir enlevé le lard au poulet avant d’en manger, le philosophe Pangloss pour avoir tenu un discours et son disciple Candide pour l’avoir écouté.

- La cérémonie/spectacle.



- La chute en une seule phrase : « le même jour la terre trembla avec un fracas épouvantable ». Cette chute met en valeur l’inefficacité de la cérémonie (l’autodafé).

- Des pauses descriptives à l’imparfait:

Description des costumes : « le mitre et le san-benito de Candide étaient peints de flammes renversées et de diables qui n’avaient ni queues ni griffes…. »

Description de la prison «… on n’était jamais incommodé du soleil »

L’accélération du rythme par moments : « huit jours après », ellipse par rapport au procès. On passe sous silence huit jours la narration pour faire accélérer le récit.



Le narrateur met en œuvre tous les éléments de la narration pour raconter cet événement : une situation initiale où il évoque les personnages, le lieu et le temps, les temps par excellence du récit : le passé simple et l’imparfait, en plus d’une description sur un ton plaisant qui, malgré la tragédie de l’événement, va certainement amuser le lecteur de ce conte.



B) Un procédés omniprésent : l’ironie

1) Des le début du chapitre cette ironie apparaît clairement sous différentes figures de style :



L’insistance, une redondance des phrases qui veulent dire la même chose et qui avertit le lecteur sur le contenu du paragraphe.

La périphrase par rapport à l’autodafé « spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu ».

L’antithèse « spectacle » (amusement) et « brûlées à petit feu » (horreur)

L’oxymore « bel/ autodafé »

Toutes ces figures de style, avec la mise sur le même plan des mots « cérémonie »et « spectacle »mélangeant ainsi le coté solonnel et le divertissement pur révèlent le comble de l’action « donner au peuple un bel autodafé « dont le seul objectif est de satisfaire le peuple.



2) Le deuxième paragraphe n’échappe pas à l’ironie du narrateur :

« En conséquence » qui est un connecteur logique, analyse dans ce passage, un lien de cause à effet qui n’a aucune raison d’exister. Ce n’est pas parce qu’on a décidé de satisfaire le peuple en donnant un autodafé qu’on doit trouver des coupables ;

L’absurdité des condamnations qui reposent toutes sur des apparences (parfois même douteuses) ;

Alors que le lecteur s’attendait à des informations sur l’état d’âme des victimes, le narrateur s’attarde dans la description bien détaillée des costumes

Ne faisant aucune allusion quant à la psychologie des personnages ;

L’évocation de la prison à travers une périphrase élogieuse relève de l’ironie : « des appartements d’une fraîcheur extrême dans lesquels on n’était jamais incommodés du soleil » ;

La description qui se fait insistante sur le déroulement harmonieux de la cérémonie reléguant au second plan le châtiment ;

Le commentaire ironique du narrateur « quoique ce ne soit pas la coutume » montre le coté innovant de cette nouvelle torture.







Conclusion :

Dans ce texte, le narrateur ne se contente pas seulement d’utiliser son art de conter, mais en plus, il prend une distance ironique qui nous oblige à voir ce passage comme un texte de dénonciation : dénonciation du fanatisme et de l’intolérance et dénonciation de la superstition. C’est un texte qui s’inscrit dans le combat mené par Voltaire et les philosophes des lumières contre l’obscurantisme de l’époque





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Etude de texte (Candide )الجزء لأول premier partie




Etude de texte (Candide) الجزء الأول

QUESTION D'ENSEMBLE : LA TECHNIQUE ROMANESQUE DANS CANDIDE




INTRODUCTION :



Les contes de Voltaires sont des allégories, comme il le dit lui-même dans sa Correspondance. Les idées sont premières.



Cf titres : Candide ou l'optimisme, Zadig ou la destinée... Distance constamment maintenue l'égard de la fiction par l'ironie qui interdit une lecture naïve : il ne s'agit pas de créer l'illusion, mais d'éveiller la réflexion. Aussi, dès le ch. 1 de Candide, l'univers du conte se fissure.



D'où aussi la présence de nombreux débats, plus ou moins intgèrés à la trame narrative : discussion avec Martin sur le problème du mal pour se "désennuyer" durant la traverse ; débat avec le "bon vieillard" de l'Eldorado. Cf. dans l'Ingnu les débats avec Gordon enfermé à la Bastille. Le récit permet avant tout de mettre en scène le débat d'idées.



Les personnages n'ont pas d'épaisseur romanesque : ils sont soit des caricatures (Pangloss, Martin), soit de simples fonctions : Candide est victime et spectateur, Micromgas = le point de vue de Sirius, l'Ingénu représente le bon sens et l'absence de préjugés.



LE PERSONNAGE DE CANDIDE COMME ARTIFICE NARRATIF :



C'est un personnage fantoche, incroyablement bousculé par la vie. Il ne fait pas avancer le récit, il le subit.



C'est un héros qui souffre mais ne voit rien. La guerre, l'Autodafé sont vus par un narrateur ; mais nous ne saisissons guère le point de vue de Candide. C'est le narrateur et non Candide qui nous fait comprendre l'absurdité du monde : Candide n'est pas un regard qu'on promène sur le monde.



Pourtant il est présent dans les 30 chapitres, victime, spectateur ou auditeur de récits. Il assure la continuité, l'unité du conte : structure linéaire, sans simultanéité, propre au conte.



PROCEDE DE LA MISE EN ABYME : LE RECIT DE LA VIEILLE.



Aux chapitres 11 et 12 apparaît un procédé nouveau : la mise en abyme. Le récit de la vieille est enchâssé dans le conte, et en reproduit les principaux thèmes en les aggravant.



La Vieille (qui n'a même pas de nom), est l'image la fois idéalisée et aggravée de Cunégonde : celle-ci, fille de petite noblesse, était surtout fraîche et agréable, la vieille était fille de pape et d'une beauté exceptionnelle. Elle est la prémonition de ce que sera Cunégonde dans les derniers chapitres. Elle a connu l'amour absolu, mais une chute bien plus rude que celle de Cunégonde qui se réduisait des coups de pied aux fesses et aux soufflets de la baronne : la Vieille voit mourir son amant.

Puis c'est la série des malheurs, comparables à ceux de Cunégonde, et des autres personnages :

La capture, symétrique de la prise du château de Thunder-ten-Tronk, et le viol : la vieille sera "violée presque tous les jours"

La violence et la guerre sur les côtes du Maroc (symétriques la guerre vécue par Candide) : la violence est encore plus grande en Afrique qu'en Europe.

La maladie (vocation de la "grande peste de 1720-1721) ; en somme, elle condense à elle seule les malheurs répandus sur trois personnages : le viol (Cunégonde), la guerre (Candide), la maladie (Pangloss).

La vieille devient une marchandise, vendue et revendue. Là encore, on note l'aggravation par rapport au sort de Cunégonde, qui fut seulement servante et concubine. Elle deviendra même... une denrée comestible, et sera amputée d'une fesse en Russie : nouveau degré dans l'inhumain !

Enfin, elle est condamnée à l'errance.

Le récit n'est pourtant pas pathétique : bien que les formes du mal y soient traitées de manière hyperbolique et concentrée, on sourit de la vieille, comme elle en sourit elle-même !

L'IRONIE, PROCEDE MULTIPLE :



A) le Baron : voir ch. 1. Au premier degré, loge du Baron fond sur la puissance et la richesse. Or le sens réel est tout autre : dénonciation d'une classe ruinée et parasitaire. L'ironie vise ici la dévalorisation de sa cible.



B) Pangloss, le philosophe génial : même procédé dans le chapitre 1 : éloge apparent pour une réelle dévalorisation. La cible, ici, c'est la philosophie de Leibnitz. On reconnaît l'ironie l'exagération de l'éloge, l'amplification disproportionnée ("il prouvait admirablement...")



C) les armes merveilleuses : cf ch. 3 .



D) le spectacle de l'Autodafé : permet de se défendre de la censure en invoquant la lettre de son texte : de même qu'il admire l'arme, il aime les belles cérémonies.

E) Le généreux royaume des Jésuites : en apparence un royaume bien administré; à travers un lexique valorisant : "admirable"... "chef d'oeuvre"... mais dans la réalité, c'est le contraire : l'exploitation des indignes, qui éclate dans cette seule phrase, qui suffit à démolir l'éloge : "Los Padres y ont tout et les peuples rien."



UNE "HISTOIRE PHILOSOPHIQUE" ?



A) L'Ironie (cf plus haut) : il ridiculise la personne de son adversaire (Pangloss) et formule ses idées de manière caricaturale. Le langage de Pangloss est constamment discrédité par son inadéquation à la situation.



B) Le style direct : intègre les idées la narration. Permet d'exprimer de manière vivante les idées qui lui tiennent coeur. Donne la parole de sages vieillards : l'Eldorado pour la question religieuse : dans un cadre paisible, conversation entre les visiteurs et un sage vieillard ; ch. 30 : le sage vieillard qui prêche d'abord par l'exemple.

Enfin, c'est un bon véhicule de l'émotion : cf l'esclavage.



C) Images et descriptions : images données surtout propos de l'amour. Cf l'épisode des grands singes, qui vaut une longue diatribe lyrique contre les "bons sauvages" de Rousseau.



Sur la religion : l'autodafé traité en spectacle ;

pour l'inconduite des ordres religieux, description du révérend père commandant : "un très beau jeune homme, le visage plein, assez blanc, haut en couleur, le sourcil relevé, l'oeil vif, l'oreille rouge, les lèvres vermeilles" = quelqu'un qui vit un peu trop bien !



---> les thèses de Voltaires sont véhiculées par les procédés les plus typiques du récit : descriptions et portraits.



D) La démonstration par l'intrigue : le refus de l'optimisme s'exprime non par un discours, mais par les rebondissements d'une histoire. Du coup de pied initial à l'ennui existentiel du dernier chapitre, c'est tout le récit qui a valeur démonstrative.

La prcéipitation des événements qui bousculent Candide constitue un bon exemple de mise en scène d'une argumentation par des faits pris sur le terrain : la réalité vécue par le héros est en contradiction avec la vision optimiste du monde.



CONCLUSION :



Un récit fictif et non réaliste, mais en prise sur le réel : les contemporains ont lu Candide comme la gazette de leur temps. Il a en effet l'ambition de rendre compte du monde dans sa totalité, et d'en dégager la signification : il est irréductible une thèse, une idée : Pangloss, Martin et tous les idéologues sont renvoyés dos dos. Le mot "conclusion" qui ouvre le chapitre 30 est ironique : le "jardin" n'a pas une signification univoque. Ce ne sont donc pas des fictions destinées à illustrer des abstractions : on y trouve toutes les expériences, toutes les passions de leur auteur.





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Personnages et fonctions :



Un critique contemporain a déclaré que les personnages des contes de Voltaire étaient des fonctions plus que des êtres. Commentez et discutez ce jugement.





Introduction : On présentera le statut du conte en tant que genre littéraire, en insistant sur son irréalité par rapport au roman. Par ailleurs, on s'interrogera sur la notion de "personnage-fonction" : qu'est-ce que la fonction d'un personnage ? Tout personnage a forcément une fonction dans le récit, au sein d'un schéma actanciel ; que signifie, pour un personnage, n'être qu'une fonction ?



Une représentation physique sommaire : Les héros du conte, contrairement à ceux du roman, sont décrits très sommairement. C'est le cas de Candide ("Sa physionopie annonçait son âme"), de Zadig, paré de toutes les qualités physiques, mais dont on ne saurait tracer le portrait, de L'ingénu même dont on souligne seulement au passage quelques traits fondamentaux (la vigueur du Sauvage, l'lgance de l'Europen...) Une présence physique réduite à quelques traits : la douleur (Candide aprs les coups de fouet de l'Inquisition...), le désir (Candide, l'Ingnu...), la maladie (Pangloss)...Mme les héroïnes connaissent le même traitement. Elles appartiennent à des types : la belle jeune fille (Mlle de Saint-Yves, Formosante), fraîche et sensuelle (Cunégonde, la fille du Pape...) ; leur dégradation physique, dans Candide, répond un besoin de démonstration : ch. 11 pour la Vieille, ch. 29 pour Cungonde : c'est une des manières de mettre mal le "Tout est bien" de Pangloss.Il ne s'agit en aucun cas de produire un effet de réel qui permette au lecteur d'identifier le personnage comme une personne.

Des caractères à peine ébauchés.

Absence d'individualité morale. Cunégonde, p. ex, ne manifeste jamais un fond d'esprit ou de sentiment. Son physique, ses mains qui s'égarent annoncent une femme sensuelle, mais ses mésaventures, qu'elle raconte à Candide, ne lui arrachent ni une larme ni un regret. Exigeant à la fin que Candide l'épouse, elle ne dit pas son amour, mais fournit par ce mariage de dégoût une preuve de plus du malheur universel.

Des personnages-thèses. Pangloss se réduit une mécanique verbale, incapable même d'éprouver un sentiment : avec quelle allgresse raconte-t-il au pauvre Candide la ruine du château et le viol de Cungonde ! Il n'est qu'une caricature. A l'autre extrémité, Martin le Manichen - on ne dit pas encore le Pessimiste - n'est pas beaucoup mieux loti.On trouve d'autres personnages-thèses dans les contes : les six rois que rencontre Candide, les personnages du banquet, dans Zadig...

Des personnages-emplois. On trouve de tels personnages profusion dans les contes : l'ami fidèle, Cador ou Cacambo, la femme infidèle (Azora) ; la capricieuse (Missouf) ; le mari jaloux (Moabdar), le père noble ou qui se voudrait tel (Le Baron de Thunder-Ten-Thronck); certains même n'ont pas de nom, seulement définis par leur emploi, au sens théâ tral du terme : tel "l'interrogant bailli" de l'Ingénu, ou l'Envieux et l'Envieuse de Zadig.

Des personnages fonctions. Ceux-là ne se définissent que par le rôle qu'ils sont amenés à jouer dans l'action, et ils disparaissent aussitôt : tel l'Empereur Chinois, qui indique à Formosante où est Amazan, ou le Bon Anabaptiste, qui se noie aussitôt accomplie sa mission : emmener Candide et Pangloss Lisbonne, au moment du tremblement de terre. Sans parler du Baron, dont le "rôle" se limite un fameux coup de pied au derrière...

De tels personnages interdisent toute forme d'identification au lecteur. Ils sont certainement la condition sine qua non, la fois du plaisir du conte et du rire qu'il excite (on s'amuse d'un bout l'autre de Candide, qui n'est pourtant qu'une enfilade de drames et de tragédies...), et aussi d'une distance critique qui permet la réflexion philosophique.





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LES DIALOGUES DANS CANDIDE.



Importance considérable du dialogue dans Candide, qui s'apparente parfois une pièce de théâtre. Tantôt le récit laisse place au dialogue (cf. L'Eldorado), tantôt c'est le dialogue qui contient un récit (histoire de la vieille). Cette place très importante donnée au dialogue permet de multiplier les points de vue, et de jouer sur la polyphonie : chacun des principaux personnages fait ainsi entendre sa voix.



Les différents types de dialogue possibles :



dialogue didactique, dont l'objectif est l'exposition d'un savoir : dans ce cas, les interlocuteurs ne sont pas sur le même plan , puisque l'un d'eux détient le savoir qu'il dispense aux autres.

dialogue dialectique : deux personnages sur le même plan discutent entre eux, pour parvenir à résoudre une difficulté commune.

dialogue polémique : affrontement entre deux thèses opposées, chacun des interlocuteurs défendant sa position (parfois avec véhémence).

Les principaux dialogues :



chapitre 4, entre Candide et Pangloss (p. 51-52) : dialogue didactique, dans lequel Pangloss raconte la maladie qui l'afflige, mais raffirme que "tout est au mieux"

chapitre 5 (fin) : bref échange entre Pangloss et un inquisiteur : dialogue polémique. C'est le seul de ce type.

chapitre 18, le vieillard de l'Eldorado : Candide s'informe, le vieillard répond à ses questions ==> dialogue didactique.

chapitres 20 et 21 : Candide discute avec Martin. Dans le premier chapitre, Martin expose ses conceptions philosophiques

Candide : dialogue didactique ; même schéma dans le ch. 21,mme si Candide se permet parfois quelques objections.

chapitre 22, "Paris" : nombreux dialogues. Candide, étranger, s'informe auprès de ses interlocuteurs (didactique) ; mais il y a aussi débat (p. 176, p. ex : dialogue dialectique).

chapitre 24 : Paquette, Girofle, Martin : Paquette et Girofle racontent leurs malheurs (didactique), et Martin commente : dialectique.

chapitre 25 : Pococurante : dialogue didactique (P. Rpond aux questions) puis dialectique (Candide et Martin commentent)

chapitre 26 : les six rois. Chacun son tour raconte ses mésaventures. : didactique. (on peut se demander si dans ce

cas il y a vritablement dialogue, ou plutôt une succession de récits).

chapitre 30 : deux dialogues didactiques (dont un paradoxal : le derviche refuse de délivrer une leçon !), puis un dialogue qui serait polémique, si Candide daignait répondre à Pangloss.

Conclusion : très grande prédominance du dialogue didactique : Candide est en permanence en situation d'apprentissage : élève de Pangloss, puis (plus ou moins) de Martin, étranger qui ignore les coutumes locales, auditeur qui écoute les récits des autres personnages... Changement radical à la fin, lorsque justement il refuse d'écouter Pangloss.

En revanche, quasi absence de dialogues polémiques (Martin et Pangloss ne dialoguent jamais, par exemple), et absence totale du dialogue dialectique : cela renforce le caractre caricatural du conte, dans lequel chacun des personnages représente une idée, et est enfermé dans un bloc de certitudes dont rien ne peut le faire sortir. C'est vrai des personnages principaux (Pangloss, Martin, le Baron), et aussi des personnages secondaires : Pococurante, par exemple.

Seul Candide est capable d'écouter ce qu'on lui dit : il est aussi le seul qui


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Etude de texte (Candide) الجزء الثاني deuximme partie

Etude de texte (Candide) الجزء الثاني deuximme partie


CHAPITRE 19 : LE NEGRE DU SURINAM



L'ENJEU DU TEXTE :

Cet extrait, efficace dans sa brièveté, a pour but de faire constater avec intensité l'inhumanité de l'esclavage. Voltaire dénonce une pratique intentatoire à la dignité de l'être humain, et en cela il rejoint un courant de son époque. En même temps, il apporte une nouvelle preuve pour étayer son argumentation contre les doctrinaires de l'optimisme.

LE CONSTAT OBJECTIF DE LA CRUAUTE.

Dans la 1ère partie du texte (jusqu' "du sucre en Europe" le narrateur a su mouvoir par un recours calcul la plus grande simplicité d'expression.

C'est le ton dépouillé de l'horreur brute dans les quelques lignes de description du "nègre", et d'abord pour évoquer sa prostration : "un nègre tendu par terre", comme condamné à végéter à même le sol. Puis son état physique est énoncé avec la neutralité d'un constat : "il manquait ce pauvre homme...droite." Pas d'adjectif qui manifeste la pitié, mais la brutalité nue du fait.



La relation maître-esclave est pleinement affirmée par les moyens les plus simples. Déjà, le rapport de soumission est fortement marqué dans le "j'attends mon maître..." Ensuite, le nom-portrait du maître : "Vanderdendur" = "vendeur-dent-dure" accentue l'effet d'une autorité brutalement revendiquée et appliquée. Enfin, une épithète, "le fameux négociant", en énonçant la situation officielle du maître, marque la légalité de sa conduite, comme celle d'un homme de bonne réputation, un notable de la servitude et non un négrier clandestin.



Dans le langage prêté l'esclave, le choix d'un style nu fait particulièrement ressortir la brutalité des faits : "Quand nous travaillons... la jambe". Les propositions sont courtes comme des coups. Les verbes concrets ont une charge de violence, "coupe" répété 2 fois. Usage du pérsent = habitude. Impersonnel "on" = relation déshumanisée, l'anonymat d'un tortionnaire sans visage. L'absence d'adjectifs souligne la simplicité, l'objectivité d'un constat. Et l'absence de pathtique apparent dénonce une ingénuité dans la cruauté : "c'est l'usage", remarque l'esclave, présentant les mauvais traitements comme des faits habituels, donc anodins.



La simplification du réel accentue encore la rigueur des sévices : on passe directement de "...nous attrape le doigt" "on nous coupe la main" en économisant l'explication (l'amputation pour viter la gangrène). Idem pour "on nous coupe la jambe" : on coupait le jarret des fuyards pour éviter la récidive sans trop nuire leur rendement.



Enfin, la soudaineté de la chute fait éclater l'inhumanité en soulignant la disproportion de l'effet la cause : "C'est ce prix que vous mangez du sucre en Europe" ; la juxtaposition est insoutenable entre les membres coups et la friandise !



LE SYSTEME DE L'ENONCIATION.



Pour persuader, Voltaire ne veut pas seulement démontrer, il veut aussi mouvoir, d'o le recours au style direct.



Le choix de la 1ère personne permet de conférer un pathétique discret l'évocation. Le narrateur limite la partie descriptive la 1ère phrase. Puis il ouvre un dialogue, qui implique Candide, mais donne surtout largement la parole à la victime ---> plus de retentissement affectif pour nous. De plus, le Nègre dit souvent nous, soulignant ainsi son appartenance une communauté souffrante dont il est solidaire.



Voltaire et Montesquieu : un même thème, mais un traitement opposé. Montesquieu donne ironiquement la parole des défenseurs de l'esclavage. Dans ce cas, c'est la stupidité des arguments qui marquent la condamnation de l'esclavage.



VOLTAIRE DERRIERE SON PERSONNAGE :



La tonalité change, partir de "Cependant lorsque ma mère" : plus pathtique, et analyse plus intellectuelle de la situation. L'esclave adopte alors le langage d'un homme rationnel et sensible dans lequel on reconnaît Voltaire lui-même.



Le pathétique trop lucide de la victime. L'esclave analyse et excuse fort bien la décision des parents-vendeurs : ils sont victimes :



de leur misère

de leur confiance dans leurs prêtres

de l'excessive considération pour les blancs. Dénonciation très (trop ?) lucide de l'exploitation des peuples simples, victimes de leur misère et de leur crédulité.

Son esprit critique lui vient du narrateur. Il sait dénoncer l'hypocrisie du discours religieux sur l'égalité "Nous sommes tous enfants d'Adam...", et retourner l'argument. Termes très soutenus étrangers l'esclave : généalogiste... prêcheurs... enfants d'Adam... cousins issus de germains..."



Dénonciation virulente, et très voltairienne, de la responsabilité des prêtres dans l'origine et le maintien de l'esclavage.



LES PETITS PROGRES DE CANDIDE :

Ce récit marque un pas important pour Candide dans la conquête d'une certaine autonomie de pensée.



Sa surprise initiale plaide en sa faveur, comme sa curiosité, son désir de comprendre. Le "mon ami" exprime sa compassion, comme "l'état horrible où je te vois".



Il avance sur la voie de la liberté de jugement. Certes, il prend encore son maître à témoin : "O Pangloss ! s'écria Candide... abomination" ; mais il dénonce tout de même dans l'optimisme "la rage... on est mal". Il renvoie pourtant son émancipation à plus tard : "il faudra qu'à la fin je renonce à ton optimisme".



Sa sensibilité s'éveille : pour la 1ère fois dans ce récit où le malheur fait rire, un personnage pleure sur la misère d'un frère humain. La rareté de l'émotion rend plus atroce la réalité dénoncée.



CONCLUSION :



Le point extrême de l'inhumanité. Dans la guerre, chaque arme avait du moins le pouvoir de se défendre. Ici, exploitation brutale du faible par le fort.



Le choix d'une écriture polémique dépouillée crée le pathétique. Le texte montre au lieu de discourir, il émeut par des faits plus que par des raisonnements. Emotion de l'auteur, et indignation. Humanisme de Voltaire.





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CHAPITRE 30 : LA CONCLUSION





I- La construction en diptyque : place du récit et du discours, formes du parallélisme.



Deux §, de longueur à peu près égale, et avec des parallélismes ; Structure identique : récit, puis un discours de Pangloss, réponse au discours. Eléments de parallélisme : "il faut cultiver notre jardin", repris deux fois. Interruption de Candide (marquée dans le second par le passage de l'itératif (Pangloss disait quelquefois...) au singulatif (répondit Candide). Thème du travail, présent dans les deux ; Des différences : Dans le premier, le discours l'emporte : trois locuteurs, discours assez long de Candide et Martin, longue tirade de Pangloss. Dans le second, c'est le récit qui domine : deux locuteurs seulement, discours moins long de Pangloss, et le dernier mot revient l'action.



II- En quoi le 2ème § marque-t-il une progression par rapport au premier ?



Tout le monde s'est mis au travail, et semble avoir trouvé le rôle qui lui convient à l'exception de Pangloss. Importance considérable des connotations appréciatives : "beaucoup, excellente pâtissière, très bon menuisier..." Candide prend toute sa dimension de leader ; il ne subit plus passivement les discours ni les événements, et c'est lui qui a le dernier mot. Le passage de l'itératif ("Pangloss disait souvent...") au singulatif ("Candide répondit") marque le fait que Candide coupe la parole au philosophe, et lui impose silence. C'est le pendant de l'interruption du 1er paragraphe.

Par ailleurs, le temps n'est plus le même : entre "Candide revint à la métairie" et "la petite terre rapporta beaucoup", du temps s'est nécessairement écoulé ; le narrateur prend de la distance par rapport au récit. On ne "colle" plus aux événements !



III - Une réduction de l'espace :



Alors que le roman a multiplié les déplacements dans l'espace, ici on "rentre la métairie". Il ne s'agit plus que de "cultiver notre jardin" : plus d'ambition de voyage. Petite société, quasi autarcique.



IV - la dernière réplique de Pangloss : une clôture de conte :



Il fait le bilan de tous les événements subis par Candide, et en même temps, fidèle à sa philosophie, il établit un lien de

cause à effet entre l'enchaînement des malheurs et le bonheur actuel - qui évoque l'Eldorado : importance de la nourriture,

et d'une nourriture exotique. On a l'impression d'un schéma de conte : toutes les preuves subies conduisent le prince au

bonheur. Ironie de Voltaire : le bonheur consiste en la satisfaction de la gourmandise ! (il ne pourrait évoquer autre chose, la "princesse" ayant ici piètre allure... On est ici dans une parodie de conte.

V- Le dénouement d'une comédie : Tous les personnages se trouvent réunis en un seul lieu, et voient leur sort fixé de

manière heureuse.



VI - En quoi la métairie s'apparente-t-elle au château de Thunder-Ten-Tronkh ?

Lieu fermé, hors des atteintes du monde, et vivant en autarcie ; mais ici la métairie appartient au réel : une métairie (= ferme) et non un château, et la prospérité décrite est modeste, mais bien réel. Le dénouement de Candide, c'est la perte des illusions, et l'ancrage dans le réel.



VII - Le sens de la formule "il faut cultiver notre jardin" :

- Retour à l'action, la place des discours creux de Pangloss ;

- Retour au quotidien, au réel, des ambitions modestes, mais réalisables ; il ne s'agit plus de courir le monde, ni de chercher l'Eldorado, mais de se contenter de ce que l'on a. A mettre en parallèle avec l'action bien réelle de Voltaire Fer Ney.

- Mais c'est aussi renoncer changer le monde ! "Notre" s'oppose au monde extérieur.

- "notre jardin" peut aussi être métaphorique : il faut trouver en soi nos propres ressources, et ne pas tout attendre du monde extérieur.

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QUESTION D'ENSEMBLE : LA SATIRE DE LA RELIGION DANS CANDIDE.



LES PRINCIPAUX TEXTES :



ch. 3 : mensonge des religions, discours "charitables" et réalité du sectarisme. Rôle du clergé dans la guerre.

ch.5 : noyade de l'Anabaptiste

ch. 6 L'autodafé

ch. 8-10 : Histoire de Cunégonde : rôle de l'Inquisiteur (et du juif) ; vol des diamants par un cordelier.

ch. 14 : les Jésuites au Paraguay

ch. 15 : récit du Baron : homosexualité des Jésuites...

ch. 18 : la vraie religion de l'Eldorado.

ch. 19 : l'esclavage : rôle des "fétiches" hollandais.

ch. 22 : l'abbé périgourdin

ch. 24 : le moine Girofle, souteneur ; rôle des couvents.

ch. 28 : Homosexualité des Jsuites. L'imam et Pangloss.

ch. 30 Conclusion : le Derviche.

1- LA RELIGION PACTISE AVEC LES PUISSANTS :



Grief principal de Voltaire : la Religion choisit puissance et biens matériels, aux dépens du bonheur des hommes.



La religion a partie liée avec les aristocrates : Le Baron utilise le curé du village comme aumônier, et son fils fait une carrière confortable chez les Jésuites. On la voit au service des appétits de conquête des Rois (ch. 3), bénissant et justifiant les massacres.



La religion est avide de biens matériels : Tous les personnages religieux sont liés à l'argent. Les "professionnels de la foi" sont le plus souvent des hypocrites et des voleurs : souteneurs (le juif et l'inquisiteur avec Cunégonde, Girofle avec Pquette), voleurs (le cordelier du ch.10).Tous ces personnages jouent donc un rôle négatif dans le récit : ils représentent le côté sombre d'une humanité qui ne vit pas en accord avec ses principes, et qui, pourtant, est constamment du côté de l'anathème et de l'accusation. Quand l'église, elle devient elle-même puissance de domination (ch. 14). Le pouvoir spirituel mène la guerre pour son propre compte grâce aux missionnaires devenus soldats conquérants. Les ordres religieux sont transformés en véritables armes, pour l'exploitation et l'asservissement des peuples d'Amérique latine.



La religion écrase les peuples : Par son enseignement, elle favorise la soumission des peuplades crédules (ch. 19, sur l'esclavage), facilite l'entreprise barbare des négriers, puis inspire aux esclaves, dûment endoctrinés, une entière soumission leurs maîtres.

La corruption du clergé est dénoncée en de multiples occasions : Frère Girofle (ch. 24), l'abbé Périgourdin etc.



2- LA RELIGION EST FAUTEUSE D'INTOLRANCE.



C'est le thème majeur de la critique voltairienne. Voir son action dans l'affaire Calas, le Trait sur la Tolérance...



L'intolérance des prêtres catholiques conduit au supplice les croyants d'autres religions, juifs surtout, et même ses propres fidèles. Dénonciation de l'Inquisition (ch.6)



Le point de vue de Voltaire : l'intolérance, inacceptable sur le plan humain, est en outre sans fondement dans l'ordre de la raison : puisqu'il n'y a qu'un Dieu, et qu'en conséquence les hommes sont tous d'accord sur l'essentiel, les persécutions ne se fondent que sur des différences de rites, qui sont accessoires.



3- UNE RELIGION CLAIRE BANNIT LES PRETRES :



Dans ce récit systématiquement pessimiste où sont dénoncées toutes les iniquités du monde, Voltaire ne décrit qu'une réforme, celle de la religion, par la bouche du vieillard de l'Eldorado (ch. 18). 2 mesures suffisent à instaurer la religion idéale : la disparition du clergé, fauteur d'intolérance et de conflits, et à la place, l'instauration d'un service de la prière laïc, assuré par les pères de famille. (Admiration pour la religion Quacker).



CONCLUSION : Voltaire s'en prend aux prêtres, mais nullement à la religion elle-même : Voltaire est déiste, non athée. Il a besoin d'un Dieu créateur pour comprendre l'existence de l'univers, et l'harmonie de cet ensemble infiniment complexe qui gravite dans le cosmos. Cf la formule de Dieu horloger :

"L'univers m'embarrasse et je ne puis songer

Que cette horloge existe et n'ait point d'horloger."










السلام عليكم و رحمة الله و بركاته انتهى عصر العبوديه كل شعوب الأرض من حقها أن تنعم بالحريه امرنا الله بالعلم و التعلم و نشر العلم لذا انا أسعى للعلم و المعلومه حتى أضعها في خدمة الإنسان أينما كان المهم أن تكون ذات نفع و إيفاده SALVE IO SONO UN SEMPLICE CITTADINO CHE APPARTIENE A QUESTO MONDO AMO LA LIBERTA E LOTTO PER LA LIBERTA DEI POPOLI QUA POTETE TROVARE UN PONTE CULTURALE CHE UNISCE IL MONDO NON RAZIALE.

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رسالة إلى أمي 😭 في 3يوم العيد عيدي يوم التحق بك يا امي 😪🤲 رحم الله أمي و أبي وسائر اموات المس لمين 🤲 #اللهم_صل_وسلم_على_نبينا_محمد   #ال...